vendredi 28 décembre 2012

Jack Reacher, un nouveau thriller avec Tom Cruise

Le Cruise contrôle

Jack Reacher, la critique : Tom Cruise brille dans un thriller très 90’s

Francois LEGER
Mots-clés : Jack Reacher, Tom cruise
L'illustration de l'article Jack Reacher, la critique : Tom Cruise brille dans un thriller très 90’s
Un homme armé fait retentir six coups de feu. Cinq personnes sont tuées. Toutes les preuves accusent l’homme qui a été arrêté. Lors de son interrogatoire, le suspect n'écrit qu’une phrase : "Trouvez Jack Reacher". Commence alors une haletante course pour découvrir la vérité, qui va conduire Jack Reacher à affronter un ennemi inattendu mais redoutable, qui garde un lourd secret.
Une scène d'intro diabolique

Christopher McQuarrie, plus connu pour ses scénarios (Usual Suspect, Walkyrie) que pour sa réalisation (The Way of the Gun, pourtant très chouette) sort de sa réserve cinématographique et s'associe avec l'increvable Tom Cruise. L'action hero qui traversé trois décennies sans pratiquement prendre une ride y incarne le fameux Jack Reacher qui donne son titre au film. Un personnage mystérieux d'ancien enquêteur de l'armée, revenu de tout et diablement intelligent. Et c'est avec une scène d'ouverture de cinq minutes à couper le souffle que s'ouvre Jack Reacher, durant laquelle aucune parole ne sera prononcée.
Façon années 90

Nous voilà plongés dans un thriller/vigilante très 90's, qui dévoile tranquillement une machination bien carrée et propre sur elle. Jamais de débordement scénaristique ou de twist inattendu, Jack Reacher fait dans l'efficacité, à l'image de son toujours très cool interprète principal. Une fois le coeur de l'histoire dévoilé, l'enquête passe logiquement au second plan et l'action prend le dessus, avec quelques scènes de baston et de shoot convenues mais dénuées d'intérêt. On aura même droit à une course-poursuite en bagnoles épurée (pas de vols planés dans tous les sens) assez sublime.
Entre hommage au genre et second degré permanent - Jack Reacher est bourré de vannes efficaces - le film trouve sa propre vision et se déguste comme un divertissement de choix, au casting hétéroclite et réjouissant. Ce n'est pas tous les jours qu'on peut côtoyer sur le même écran Robert Duvall, Werner Herzog, Tom Cruise et même Jai Courtney. Ce dernier nous rassure d'ailleurs particulièrement sur sa capacité à s'imposer dans Die Hard 5, dans le rôle du fils de John McClane.
Jack Reacher, de Christopher McQuarrie, avec Tom Cruise, Rosamund Pike, Robert Duvall... Durée : 2 h 11. Sortie le 26 décembre 2012.
12/20
Jack Reacher est un chouette divertissement, en plus d'un hommage aux grands thrillers. Tout y repose sur les (larges) épaules de Tom Cruise, mais on pardonnera facilement au scénario de ne pas vouloir faire de vagues. Le résultat est plus qu'efficace et le casting vraiment réjouissant.

mardi 11 décembre 2012

Un moine trop bavard de Claude Forand

              
Un moine trop bavard
À Chesterville P.Q., la petite communauté du monastère du Précieux-Sang est secouée par un meurtre ignoble : le Frère Adrien est retrouvé mort dans la grange... un crucifix enfoncé dans la gorge. Le seul témoin du meurtre semble être le garçon de ferme, mais Zacharie, un simple d'esprit, a disparu cette nuit-là.

Le sergent Roméo Dubuc mène l'enquête, avec son éternel comparse, Lucien Langlois. Malheureusement pour eux, les indices se multiplient et brouillent les pistes : tatouages mystérieux, secte hérétique, passages secrets. Est-il possible que ces hommes de Dieu, qui consacrent leur vie au travail manuel et à la prière, aient vendu leur âme au diable ?

Claude Forand nous sert une histoire palpitante au cœur du monastère du Précieux-Sang à Chesterville, au QUÉBEC. Le frère Adrien, gourmand impénitent, s'est réfugié dans la grange du monastère pour y déguster le résultat de son larcin nocturne dans les cuisines. Interrompu dans son en-cas, il est retrouvé le lendemain poignardé et... un crucifix enfoncé dans la gorge.
Le sergent Roméo Dubuc va mener une enquête rigoureuse, qui mettra à mal sa conception des hommes de Dieu. Parfait du début à la fin, ce roman policier va vous tenir en haleine jusqu'à la dernière page.
Marie-Pierre Laëns, « Nos libraires s'emballent », Librairie Pantoute, http://www.librairiepantoute.com/libraires_emballent.asp?cat=8&pageMem=3

Claude Forand n'en est pas à ses premières armes en matière de romans policiers et son dernier-né est réussi. On s'attache d'emblée au sergent Dubuc qui n'est ni un superflic ni un détective de génie, mais simplement un enquêteur tout ce qu'il y a de plus humain qui tente de faire son boulot en donnant un sens nouveau à sa vie personnelle.

Personnellement, j'ai bien aimé l'intrigue et les indices parsemés dans le roman. D'ailleurs, à la façon d'un Colombo, Roméo Dubuc dévoile à la fin ceux qui l'ont mis sur la piste du coupable tout au long du récit et je me suis dit : Ah oui, j'aurais pu voir... Les deux policiers sont aussi sympathiques et certaines répliques m'ont bien fait rire bien que je me sois difficilement identifiée à leur réalité de vieux garçons. Finalement, je dois dire que les personnages secondaires sont divertissants à souhait et apportent une belle couleur au suspens.
Sophie lit, http://www.sophielit.ca/critique.php?id=310


Après Le cri du chat et Ainsi parle le Saigneur, Claude Forand nous entraîne, toujours avec humour et finesse, dans une aventure qui saura plaire aux amateurs d'intrigues bien ficelées.


Claude Forand

Claude Forand

Claude Forand est né à Plessisville, au Québec. Aujourd’hui traducteur agréé à son compte à Toronto, il a été journaliste à la pige pendant une vingtaine d’années pour différents magazines scientifiques et financiers, ainsi qu’à la radio de Radio-Canada. Un moine trop bavard est son cinquième livre publié aux Éditions David.
 

Âmes Soeurs de M.L.Lego

                                       
Le cours d’une vie peut quelques fois changer très rapidement. Pour le meilleur ou pour le pire, une seule petite minute peut suffire à tout faire basculer. Dans le cas de Lou-Lou, sa vie changea du tout au tout par le biais d’un coup de fil…

Par un beau dimanche matin, jour que pourtant, elle détestait, elle reçut un appel de la part d’un homme qu’elle connaissait à peine. Le coup de fil n’était pas banal… Frank Jubo, la nouvelle star montante du rock, souhaitait la rencontrer. Cette rencontre sera plus que marquante, puisqu’elle changera à jamais la vie de cette jeune fille qui ne se destinait qu’à une simple carrière d’avocate.

Frank Jubo subira lui aussi les répercussions de cette rencontre. Dès le moment où il se retrouvera face à face avec Lou-Lou, quelque chose, tel un déclic, se produira.

Qu’arrive-t-il lorsque deux âmes sœurs se rencontrent à peine trop tard, et que l’une d’elles tarde à reconnaître l’autre ? Souvent, une simple petite erreur de parcours… un geste, une pensée erronée, la crainte d’avouer ce que l’on ressent… peut changer tout le cours d’une vie. Ainsi, ce qui aurait dû être n’est plus et ce qui n’aurait pas dû devient… les conséquences peuvent êtres lourdes. Qu’est-ce qui peut bien empêcher un destin de s’accomplir? Le destin… ou nous mêmes ?

Voici l’histoire de Frank et Lou-Lou…

Vengeance de M.L.Lego

                               

Yannick Simard, magnat de la haute finance québécoise, voit sa vie basculer le jour où sa femme et ses deux chères filles meurent sous ses propres yeux, sans même qu'il ne puisse rien tenter pour les sauver. Lorsqu'il apprend que Johnny Boy, la plus grande rock star de l'heure, n'est pas totalement étranger à ce drame, il élaborera contre ce dernier un terrible plan de vengeance.
Toute son intelligence (et Dieu sait qu'il en a!) sera consacrée à la perte de Johnny Boy. Pour l'aider dans sa quête, Yannick fait appel à Tommy MacMillan, papparazi de bas étage et ennemi juré de Johnny.

Ce roman, à n'en point douter, ravira les amateurs d'histoires aux rebondissements innatendus. Vengeance, mensonge, trahison s'entremêlent ici à la gloire, l'argent et... l'amitié. À lire absolument!
Pour visonner la bande annocne de ce roman, en copiant le lien suivant:
http://www.youtube.com/watch?v=cZnSO_xN298&feature=youtu.be

Du même auteur: Âmes Soeurs et Le Pacte

lundi 10 décembre 2012

ÉCRIRE 9 : Polar 101 de Jacques Côté

Polar 101





Notre écrivain en résidence, Jacques Côté, propose pour son premier billet d'une série de six de démêler les sous-genres du polar. Un exercice éclairant!

JacquesCôté_2.jpgAlors que le roman policier est de plus en plus métissé, il fut un temps où les catégories du genre étaient cloisonnées. Il y a eu d'abord les romans de détection - les « whodunit » -, popularisés par Agatha Christie et Conan Doyle. Ces romans se passaient souvent dans un lieu clos avec des personnages stéréotypés. Le but du lecteur, comme celui du limier, étant de découvrir l'assassin, et d'assembler les pièces du casse-tête. Le roman devenant un jeu de dissémination et de dissimulation des indices où l'on retarde le dénouement jusqu'à la résolution du crime.

En réaction au « whodunit », le roman noir met l'accent sur le crime plutôt que sur l'enquête et se fait aussi appeler « hard-boiled novel » (roman de dur à cuire). Le raffinement d'un Poirot laisse place à des privés aux manières rudes et à des gangsters sans scrupule. L'enquêteur peut n'être qu'un personnage secondaire et le criminel, le personnage principal. Le roman noir a tout du roman sociologique : les villes sont présentées comme des terreaux fertiles à la criminalité ; les lieux décrits sont malfamés et l'atmosphère glauque. Les beaux manoirs du « whodunit » font place à des repaires de bandits. L'intérêt du lecteur ne réside plus seulement dans l'élucidation du crime, mais dans la peinture sociale du milieu. Hammett, Cain, Thompson et Riley-Burnett sont des représentants de cette école.

Dans les années 50, le roman de procédures judiciaires nous fait passer du noir au clair-obscur. On y présente le métier d'enquêteur avec réalisme. Ces policiers, contrairement aux privés du roman noir, exercent leur métier dans les règles. Ed McBain est le maître du genre.

Appelé aussi roman de la victime, le suspense nous met en état d'attente. Il joue avec nos nerfs, se révèle plus angoissant. La victime survivra-t-elle à ses assaillants ? Souvent accusée injustement, elle devra laver sa réputation. Le lecteur se projette et vit les peurs de celle-ci. Hitchcock, qui a adapté L'Inconnu du Nord-Express de Patricia Highsmith, définit ainsi le suspense par rapport au roman de détection : « Le whodunit suscite une curiosité dépourvue d'émotion ; or les émotions sont un ingrédient nécessaire au suspense. [...] Dans la situation classique de la bombe qui explosera à une heure donnée, c'est la peur, la crainte pour quelqu'un, et cette peur dépend de l'intensité que met le public à s'identifier avec la personne en danger. »

Le mot « thriller » renvoie quant à lui à une expérience sensorielle : « to thrill ». Selon Norbert Spehner, c'est devenu un terme galvaudé. Il sert de nos jours à désigner tous les types de romans policiers. Le thriller procure des émotions fortes - ce petit frisson le long de la colonne. Le silence des agneaux de Thomas Harris est un bon exemple de thriller réussi.

Dans le roman médicolégal, la police scientifique est au premier plan. Les experts en homicides sont les artisans de l'enquête. Le genre a été popularisé dans les années 90 par l'anthropologue judiciaire Kathy Reich et Patricia Cornwell. Cette tendance a été vite récupérée par la télévision avec des séries comme Bones, CSI et Dexter.

Il y a aussi les polars historiques et ceux à tendance western. On constate que les romans policiers sont de plus en plus hybrides. Le polar vit sa postmodernité.

Edgar Allan Poe serait fier de sa lignée de bâtards.


Sources
Hitchcock-Truffaut, Les entretiens avec Hitchcock, Ramsay, 1983, p. 57
Patricia Highsmith,
L'art du suspenseNorbert Spehner, Scènes de crime, Alire, 2010
Notes de cours de l'auteur

*

Lire les autres blogues de Jacques Côté :
Géographie du roman policier
Polar et investigation
Mécanique du crime parfait
Plan : en avoir ou pas ?
Les premiers mots du roman


Jacques Côté a publié aux éditions Alire plusieurs romans policiers dont Le Rouge idéal, Le Chemin des brumes et Nébulosité croissante en fin de journée. Il a remporté à trois reprises le prix Arthur-Ellis du meilleur roman policier canadien. Il est également l'auteur de la biographie Wilfrid Derome, expert en homicides (Boréal) pour lequel il a reçu le Grand Prix La Presse de la biographie. Jacques Côté travaille sur une nouvelle série policière, Les Cahiers noirs de l'aliéniste. Deux romans de cette saga historique, Dans le quartier des agités et Le Sang des prairies, ont été publiés. Le troisième tome, Le mausolée du docteur Death, paraîtra à l'hiver 2013.


Écrire 8 : Avoir un plan ou pas ? de Jacques Côté

Plan : en avoir ou pas?




Notre écrivain en résidence, Jacques Côté, propose pour son troisième billet d'une série de six une réflexion sur les plans... En avoir un ou pas? Une question qui revêt une importance toute singulière pour l'auteur de polar.
« Travailler avec un plan, c'est comme travailler avec un patron, un patron qui vous dit ce que vous devez faire. Et ce patron, franchement, je m'en passe très bien. »

- Michael Connelly


image-cote2.jpgA-t-on encore aujourd'hui l'idée d'entrer dans une grande ville sans son GPS ? Il y a bien sûr l'avantage d'arriver directement à destination. Mais nous perdons du coup ce goût de l'inconnu, cette possibilité d'égarement qui donne le vertige. Les détours inattendus sont à l'origine de rencontres non planifiées, et qui sait d'un coup de foudre amoureux ou littéraire... Les imprévus embellissent l'existence et la littérature. Il faut préférer les chemins tortueux à la ligne droite.

La complexité formelle de certains romans policiers nécessite l'utilisation d'un plan pour s'y retrouver. Ces romans ont quelque chose de mathématique avec des équations à plusieurs termes et il faut savoir gérer leur organisation. À défaut de plan, il vaut mieux prendre des notes en cours d'écriture lorsque l'intrigue s'allonge sur des centaines de pages. Gare alors aux erreurs de logique et aux anachronismes.

Il existe des auteurs qui prévoient tout dans les moindres détails. Ils écrivent des plans qui ont la taille de petits romans, je pense ici à Jean-Jacques Pelletier dont les scènes à scènes de La Faim de la terre font 250 à 300 pages. Un autre auteur, André Jacques, utilise des plans qui ressemblent à ceux des architectes avec des flèches et des rectangles qui vont dans toutes les directions.

Plusieurs favorisent un plan ouvert qui laisse place à la spontanéité pendant le processus d'écriture. Je suis du nombre. Ces plans comportent des trous volontaires que vient combler le travail de création littéraire au fil des mois. Si je devais tout prédire à l'avance, avoir l'ADN de mon roman comprimé dans un plan rigoureux, ce serait comme de passer un an ou deux à monter un meuble IKEA en suivant le guide d'assemblage. Aussi bien changer de métier... S'y perdrait l'ivresse propre à l'écriture. Écrire c'est aussi des surprises qu'on se fait à soi-même.

Lorsque nous sillonnons une ville nouvelle, nous voulons savoir où se trouvent les grandes
artères et les boulevards afin de nous repérer et je fonctionne de cette manière avec mes
histoires. J'ai un très « petit routard » de mon roman, un plan minimaliste avec les grands axes.
Coureur de longues distances, je trouve fréquemment la suite de mes histoires, la solution à mes problèmes d'intrigue, dans mes sorties de course à pied. Est-ce les effets combinés de la dopamine sécrétée par le cerveau et du grand air qui offrent les pistes nécessaires? Finalement, je travaille avec un plan de cinq à sept pages en gestation constante. À la fin, le résultat final est loin du plan original. L'auteur a dû s'égarer quelque part.

Zone d'écriture - Géographie du roman policier de Jacques Côté

dimanche 9 décembre 2012

Les Charmes de l'Impossible de Karine Glorieux

                           

KARINE GLORIEUX

Les charmes de l'impossible

RÉSUMÉ
Alexia a quitté le Québec, des amours en cul-de-sac et une famille joliment tordue pour le soleil de la Californie. Elle y a trouvé un mode de vie parfaitement adapté à sa conception de la trentaine beaucoup de plaisir, quelques défis professionnels, pas trop d'engagements. Mais sa bohème urbaine en prend un coup quand un contrat tourne particulièrement mal et qu'elle se retrouve en première page des tabloïds. Si son talent pour l'évitement et plusieurs billets d'avion lui permettent de disparaître au bon moment, ses impayables soeurs et l'énigmatique Nicolaï auront tôt fait de la ramener à ses problèmes. Des états-Unis à la Suisse en passant par le Québec, de l'éclat de rire à l'attendrissement, voilà un roman qui nous garde en haleine jusqu'à la toute dernière page !

L'AUTEURE
Tout comme son héroïne, Karine Glorieux vit en Californie où elle a d'ailleurs écrit ce roman. De ce long séjour, de son observation de la nature humaine en général et des liens familiaux en particulier, est né ce livre qui confirme son grand talent. L'auteure des romans à succès Mademoiselle Tic Tac récidive avec un récit des plus divertissants dans lequel elle réussit un tour de force une alchimie parfaite entre légèreté et profondeur.

vendredi 30 novembre 2012

Écrire 7 :Mécanique du crime parfait, billet de Jacques Côté

Mécanique du crime parfait




Notre écrivain en résidence, Jacques Côté, propose pour son quatrième billet d'une série de six une réflexion sur les manières de liquider ses personnages.
Bang bang
My baby shot me down
- Nancy Sinatra


par Jacques Côté

image-cote2.jpg
Comme le disait Félix Leclerc, « il existe 100 000 façons de tuer un homme ». Et vous, internautes, avez-vous déjà songé à liquider un indésirable ? Les auteurs de romans policiers, eux, ont vraiment l'embarras du choix. Ce sont à leur manière des tueurs à gages, des meurtriers en série. L'histoire de la littérature policière offre tout un arsenal quand vient le temps d'exécuter son prochain : du calibre 38 à la tronçonneuse en passant par l'arsenic, vous trouverez tous les modus operandi.

Dans les années 30, le code Hayes, qui régit les productions hollywoodiennes, interdit aux scénaristes de montrer comment commettre un crime pour en tirer un gain. James Cain, romancier et scénariste de l'excellent film noir Assurance sur la mort, subira de multiples pressions de la part des censeurs du Code de production afin de l'empêcher de montrer la mécanique du crime presque parfait commis par l'assureur (Fred MacMurray) et la plantureuse blonde (Barbara Stanwyck) qui tue son mari pour obtenir la prime d'assurance.
Une ou plusieurs bonnes scènes de meurtre dans un roman font aussi sa qualité. La longue agonie du pédophile dans Les 7 jours du talion et les multiples sévices qui lui sont infligés organisent avec efficacité une grande partie du roman de Patrick Senécal. Il existe des auteurs plus démonstratifs que d'autres et les manières sont très personnelles.

Le meurtre est souvent le point de départ de l'enquête. Sur le plan psychologique, ces épisodes meurtriers sont des éléments forts des romans policiers. Ils donnent aux lecteurs matière à détester et à réparation.

Je dois avouer avoir pris un malin plaisir à tuer Dietrich, le chanteur d'opéra du Quartier des agités. Mais je l'ai regretté, car ce personnage aurait dû revenir dans un autre roman. Sans mauvais jeu de mots, j'ai assassiné trop tôt mon personnage. En revanche, le meurtre du garçon dans Le Chemin des brumes n'est pas montré. Mais son frère, Vincent, qui se trouve dans une chaloupe sur un lac, entend tout. Cette focalisation rend la scène plus tragique, car l'aîné ne peut intervenir : il est témoin du meurtre sans le voir. Ça a été pour moi une des scènes de violence les plus difficiles à écrire.

Que vous ayez affaire à un tueur en série sadique qui prend plaisir à tuer ou à un mari jaloux, vous aurez, selon les motivations de l'assassin, une grande variété de mobiles qui donneront des pistes aux enquêteurs.

Et le meurtre parfait ? Il existe dans la réalité. On n'a qu'à penser à tous ces homicides non résolus. Mais s'il devenait une tendance dans la fiction, ce serait la meilleure façon d'éliminer la littérature policière... Il y a ce désir chrétien enfoui en chaque lecteur de voir la faute punie et réparée, car le cinquième commandement du décalogue l'exige :

Tu ne tueras point.

*


Jacques Côté a publié aux éditions Alire plusieurs romans policiers dont Le Rouge idéal, Le Chemin des brumes et Nébulosité croissante en fin de journée. Il a remporté à trois reprises le prix Arthur-Ellis du meilleur roman policier canadien. Il est également l'auteur de la biographie Wilfrid Derome, expert en homicides (Boréal) pour lequel il a reçu le Grand Prix La Presse de la biographie. Jacques Côté travaille sur une nouvelle série policière, Les Cahiers noirs de l'aliéniste. Deux romans de cette saga historique, Dans le quartier des agités et Le Sang des prairies, ont été publiés. Le troisième tome, Le mausolée du docteur Death, paraîtra à l'hiver 2013.

dimanche 25 novembre 2012

RELIQUE de Scott Mariani

        
En visite dans un musée italien, Ben Hope se retrouve impliqué dans un braquage sanglant au cours duquel une mère et son fils sont tués. Les braqueurs, particulièrement violents, n’ont emporté qu’une seule toile signée Goya.
Ce n’était pourtant pas l’œuvre ayant le plus de valeur. Pourquoi avoir choisi ce tableau ? Ben se retrouve au cœur d’une machination impliquant la mafia russe et un réseau criminel international. S’il veut sauver sa peau, l’ancien soldat d’élite doit absolument trouver des réponses.
Et si la peinture de Goya était, en fait, une clef ? La solution à une énigme conduisant à une relique à la valeur inestimable ? La course contre la montre a commencé.
Suspense, aventure et action : le nouveau best-seller par un maître du genre.
Un mélange de James Bond et Jason Bourne.

mercredi 21 novembre 2012

La Sorcière du Palais de Sophie Bérubé

                        

Description

L’avocate Julie De Grandpré a disparu depuis trois semaines. Tout ce que l’agent Mathieu Langlois sait d’elle au moment de commencer l’enquête, c’est que dans les corridors du palais de justice, on l’appelle « la Sorcière ». Ce surnom lui aurait été attribué parce qu’elle a quitté la Couronne pour représenter la défense et qu’elle coucherait avec ses clients, des criminels.

Qui pourrait en vouloir à une telle avocate ?

Est-elle toujours en vie ? En suivant sa trace, l’enquêteur se fera une idée sur la jeune femme mystérieuse et ses fréquentations douteuses jusqu’à ce que deux journalistes se greffent à l’enquête et lui révèlent qu’elle est peut-être au coeur d’un scandale judiciaire.
Auteur
Sophie Bérubé
Sophie BérubéSophie Bérubé est animatrice, journaliste, auteure, avocate et productrice. Elle a étudié en droit à l’Université de Montréal ainsi qu’en philosophie. Elle est membre du Barreau depuis 1999 mais ne pratique pas.

mardi 20 novembre 2012

Les Visages De L'Humanité de J-Jacques Pelletier

                           
Partout sur la planète, des cadavres sont retrouvés dans des body bags. Entre leurs mains, un sachet de thé. Les Tea-Baggies… Ce qui frappe le plus ceux qui les voient, c’est la disparition de leur visage ! Un groupe antimusulman en réclame la paternité : les Tea-Baggers
À Montréal, un militant de Gaz de Shit est brutalement assassiné. Contre toute attente, les soupçons se portent sur Victor Prose, un écrivain qui collabore avec l’organisation écologiste. Son ami, l’ex-inspecteur Gonzague Théberge, peut difficilement lui venir en aide : maintenant retraité, il est lui-même en butte à l’hostilité du nouveau directeur du SPVM.
Mais un malheur n’arrive jamais seul. La femme de Théberge est victime d’un attentat terroriste ! Les Tea-Baggies se multiplient. Tout comme les manifestations de Neutralize Wall Street et d’autres groupes d’Indignés extrêmes. Un autre membre de Gaz de Shit est assassiné. Théberge est à son tour soupçonné de meurtre.
Prose et Théberge, aidés de quelques amis, tentent de trouver ce qui relie tous ces attentats, de découvrir à qui ils profitent. Dans leur quête, ils seront aidés par la mystérieuse Natalya, la nouvelle amie de Prose. Sauf que celle-ci, à l’insu de tous, est une tueuse professionnelle.
Quelle est sa vraie mission ? Pour quelle raison a-t-elle approché Prose ? Pourra-t-elle l’aider à démêler cet écheveau de complots avant que l’étau ait fini de se resserrer sur lui et sur Théberge ? Le désire-t-elle seulement ?
 
Selon moi, le meilleur Pelletier à date :  personnages mystérieux et bien campés, intrigue bien ficelée, descriptions et dialogues convainquants. Que demander de plus. Je le recommande chaudement à tous ceux et celles qui aiment lire un bon thriller.  
 

samedi 17 novembre 2012

Écrire 6 : Dédicacer où ne pas dédicacer, telle est ...

Comment éviter de rater complètement sa prochaine séance de dédicace



par Stéphane Dompierre

Dompierre Salon.jpgC'est bien beau écrire des livres, mais l'écrivain, s'il lui arrive un jour d'être publié, devra aussi écrire des dédicaces.
La chose qu'il doit savoir, c'est que la dédicace d'un écrivain, ça ne vaut rien.
Peut-être que dans une centaine d'années, quand le livre sera depuis longtemps épuisé, que l'auteur sera mort et enterré et qu'il sera passé à la postérité, la copie avec sa signature griffonnée dedans vaudra un peu plus que la version hologramme chantée. Mais, pour l'instant, son gribouillis ne fait pas du livre une rare pièce de collection. Le livre n'est pas une carte de hockey à tirage limité et Michel Tremblay est moins rare que Maurice Richard.
Quand un lecteur se donne la peine de se déplacer pour venir nous voir, il faut donc tenter de lui donner un peu plus qu'une simple signature.
C'est là qu'on se met à faire des gaffes.
Moi, ce que j'aime faire, c'est oublier les noms. Je suis super bien entraîné, j'oublie à une vitesse phénoménale. Dis-moi ton nom, tu finis à peine d'en prononcer la dernière syllabe que je ne sais déjà plus si t'es un Guillaume ou une Sylvie. Quand le lecteur me dit son nom, il faut que j'arrête de faire tout ce que je faisais et que je l'écrive tout de suite. Les gens de moins de vingt ans, on leur demande d'épeler. Ils ont une fâcheuse tendance à avoir des Y et des H muets aux endroits où on s'y attend le moins.
Le stress fait qu'on ne sait plus comment écrire. On ne se rappelle plus si « tentacule », c'est masculin ou féminin. Imbécile, un L, imbécillité, deux L, ou bien c'est le contraire ? Et d'abord, pourquoi on aurait besoin d'écrire « imbécile » ou « tentacule » dans une dédicace ? Je le sais pas. Mais ça peut arriver. Le mieux, c'est de pas trop s'écarter de notre vocabulaire de base et d'éviter de se lâcher lousse sur les participes passés suivis d'une phrase infinitive qui s'accordent en genre et en nombre avec le complément direct qui précède le verbe si ce complément est le sujet de la phrase infinitive.
Certains écrivains ont tendance à toujours écrire le même message. Ça peut passer. C'est juste plate quand deux amis viennent faire signer leurs livres en même temps. Avoir plus qu'une seule phrase toute faite, ça évite de voir des lecteurs déçus qui comparent leurs dédicaces et qui ont l'impression qu'elles sortent d'une usine.
En panne d'inspiration, on est parfois tenté d'écrire un « bonne lecture ! » pour en finir. Faut pas faire ça. Le lecteur n'a pas fait la file pour se faire dire « Bonne lecture ». C'est drabe, sans surprise, et ça n'a aucune valeur ajoutée. C'est presque insultant. Tant qu'à faire, aussi bien prendre le livre et cracher dedans.
L'idéal, c'est de prendre le temps de jaser un peu avec le lecteur, de lui poser quelques questions pour essayer de personnaliser sa dédicace.
Évidemment, si t'es l'auteur du guide complet des infections transmissibles sexuellement, tu peux te contenter d'un « bonne lecture », ça va être parfait comme ça.

* Tentacule, c'est masculin.
Illustration : Stéphane Dompierre/Pascal Girard, Jeunauteur.

dimanche 11 novembre 2012

Miss Octobre une BD sexy

Miss Octobre un polar sexy en BD !

Le 08/11/2012 par Benoit Gaboriaud
Miss Octobre Tome 1 Playmates, 1961

Le scénariste Stephen Desberg, le créateur des séries cultes IR $ et Empire USA, revient avec une nouvelle saga policière et sexy « Miss Octobre ».

En 1961, à Los Angeles, un tueur en série assassine deux jeunes femmes baptisées par leur bourreau Miss Janvier et Miss Février. Il met en scène leur mort sous forme de calendrier. Une belle cambrioleuse, Viktor Scoot, atteint de surdité, vient de réchapper à un viol et pense avoir eu affaire au dangereux meurtrier, elle décide cependant de mener sont enquête seule.
Stephen Desberg se frotte avec jubilation à l’Amérique des sixties. On retrouve dans ce premier tome tous les ingrédients des grands polars américains de cette époque : femme fatale, flics corrompus, intrigue criminelle et politique. Le tout est brillamment mis en images par Alain Queireix avec un sens inouï du détail.  

Sinister

 

Synopsis


Ellison est un auteur de romans policiers inspirés de faits réel qui a connu son heure de gloire il y a dix ans avec un livre qui a rouvert une affaire et a fait arrêter le tueur que la police n’avait pas su trouver. Depuis il a écrit plusieurs autres livres moins inspirés. Dans l’espoir d’écrire un nouveau livre à succès et de se refaire financièrement, il emménage avec sa famille dans une maison au passé trouble où les anciens propriétaires ont été retrouvés inexplicablement pendus dans le jardin. Toute la famille sauf une petite fille disparue depuis. Ellison ne dit rien à sa femme et ses deux enfants, il veut son livre, il veut son histoire. Tout ceci va le dépasser et les évènements qui vont fondre sur eux dépasseront tout ce qu’il pouvait craindre et bien plus encore.Ellison y découvre dans le grenier des bobines 8mm contenant les images de meurtres d’autres familles. Qui a filmé ces tueries et pour quelle raison ? Ellison va tenter de répondre à ces questions tandis que le tueur présumé, une entité surnaturelle présente sur les films, menace de plus en plus sa famille.


Sinister est un film d’horreur / suspense qui va vous mettre les nerfs sous tension de nombreuses fois et vous faire sursauter encore plus souvent, il est interdit aux moins de douze ans. Nerfs fragiles, s’abstenir !


Ethan Hawke (Ellison) choqué par les films trouvés au grenier..
 
 
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=pgYxydrVlDk

Averia T.2 de Patrice Cazeault

          

Description

Annika Aralia est une Tharisienne. Et elle les déteste tous. Les Humains, les Amiraux, le Conseil, les crétins de monarchistes...
Elle vit avec son oncle tyrannique, un dignitaire du régime qui se prend pour un monarque tout-puissant, et son cousin qui, pour survivre, n’a rien trouvé de mieux que de s’enfoncer dans la drogue.
Incapable de trouver sa voie dans les rouages de la société tharisienne, Annika emprunte un chemin dangereux. Elle entraîne ses compagnons dans une entreprise folle. Un projet risqué.
Dans les ghettos de l’arrogante capitale tharisienne, sa trajectoire croise celle de Valerio, un Tharisien qui prétend pouvoir l’aider à canaliser son énergie. Quelqu’un qui la force à porter un regard en elle. À affronter la haine qu’elle projette sur tous ceux qu’elle côtoie...
Une introspection qui pourrait bien avoir des répercussions désastreuses.

ÉCRIRE 5 :Publier numérique, est-ce pour vous.

                         

Des « success stories » existent aux Etats-Unis où le marché numérique a quelques années d’avance. Une trentaine d’auteurs ont même vendu plus de 100 000 exemplaires. Ils ont tous entièrement pris en main la publication de leur ouvrage et ont réussi. Mode d’emploi.
 

Trouver la plate-forme

Smashwords, Kindle, Kobo, Youscribe, iBookstore...
Une fois votre bouquin terminé (parce que oui, il faudra tout de même avoir écrit un livre) se pose la question de l’outil d’édition adapté. Il y a le choix. Smashwords, Kindle, Kobo, Youscribe ou encore l’iBookstore... Tous vous proposent de vous prendre par la main pour la confection et la publication de votre ouvrage.
David Forrest est l’auteur de plusieurs romans numériques autopubliés. Fort de ses 21 000 ventes, il est l’un des seuls écrivains français à avoir rencontré un certain succès grâce à ce système. Sa préférence se porte sur le service d’Amazon :
« Toutes [les plates-formes] ont leurs atouts et des publics différents. Cependant, la plateforme Kindle reste la plus accessible, demandant moins de travail technique à l’origine. La plus difficile d’approche reste je pense l’iBookstore, notamment pour des raisons administratives (obtention d’un identifiant fiscal américain, par exemple). »
Le service Kindle Direct Publishing a en outre deux avantages. Il met à disposition du futur écrivain un didacticiel gratuit et complet pour préparer votre ouvrage.
Il n’oublie pas non plus les derniers irréductibles qui ne peuvent se passer de l’odeur du papier grâce au service Create Space. L’auteur pourra fournir à ses lecteurs potentiels une version papier de son livre, imprimée chaque fois qu’une commande est passée.
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Editer

« Proposer un livre aussi abouti que possible »
Vient la partie la plus technique et délicate, celle de l’édition. Le produit a beau être numérique, copier-coller un document Word ne sera pas suffisant, point sur lequel insiste David Forrest :
« Il faut s’occuper soi-même de l’aspect éditorial qui, dans l’édition traditionnelle, est géré par des professionnels : correction, mise en page, élaboration de la couverture, écriture de la présentation du livre...
Ce n’est pas obligatoire pour publier, mais je pense qu’il faut tout faire pour proposer aux lecteurs potentiels un livre aussi abouti que possible. »
L’édition demande un minimum de compétences informatiques et de connaissances du traitement de texte. L’auteur doit télécharger un logiciel d’édition sur la plate-forme qu’il a choisie, créer une table des matières, insérer éventuellement des images, régler la question des droits d’auteur ou d’utilisation de contenus appartenant au domaine public... Sans oublier de fixer le prix.
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Fixer le prix

« Les “royalties” sont très intéressantes »
Le prix constitue certainement l’atout majeur de l’autopublication numérique. Il est à la discrétion de l’auteur. Ce qui signifie qu’il peut même être nul. Libre aux écrivains donc de faire jouer la concurrence avec les publications papier en baissant le prix au maximum.
Et les revenus ? Journaliste et auteur du roman autopublié « La Légende de Little Eagle », Florian Rochat répond avec enthousiasme :
« Avec l’autopublication numérique, les “royalties” sont très intéressantes. Lorsque le prix du livre est compris entre 2,99 et 9,99 euros, l’auteur touche 70% de la vente. »
Si chaque plate-forme a ses particularités, toutes assurent des revenus élevés à l’auteur. Le contrat-type avec un éditeur papier rapporte à l’auteur 8% du prix de vente jusqu’à 10 000 exemplaires vendus, 10 à 12% au-delà : 7 à 9 fois inférieur à un livre numérique auto-publié donc.
En pratique, pour un livre vendu en libraire 20 euros, l’auteur touchera entre 1,60 et 2,40 euros. En comparaison, l’auteur d’un livre numérique autopublié gagnerait 2 euros pour un ouvrage dont le prix serait fixé à 3 euros. Ce qui, ramené à un livre à 20 euros, correspond à un revenu pour l’auteur de l’ordre de 14 euros.
Dernière originalité : le prix n’est pas fixe et peut être librement actualisé par l’auteur. Florian Rochat se sert de cette souplesse pour augmenter ses ventes :
« J’avais commencé à vendre mon ouvrage autour de 3 euros et l’ai récemment baissé à 1,80 euro pour booster les ventes. On pourrait même le distribuer gratuitement pendant quelques semaines, ce pourrait être un excellent outil de promotion. »
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Promouvoir

« Diffuser via Facebook et Twitter »
Se passer d’une maison d’édition, c’est aussi se passer de tout son appareil de promotion. Heureusement, l’homme a inventé Internet, le buzz et les réseaux sociaux. La tâche est cependant loin d’être aisée, comme l’explique Florian Rochat :
« La promotion est certainement l’aspect le plus difficile de la chose. Les critiques ne touchent pas aux livres autopubliés. Ils reconnaissent le phénomène mais ils n’arrivent pas à suivre. Cela pose le problème de trouver de la visibilité. »
Des solutions existent cependant :
« Il faut diffuser via Facebook et Twitter, se construire une base de lecteurs fidèles, avoir un site internet présentant l’auteur, son œuvre, etc. Ça prend du temps, au moins un an ou deux avant qu’un livre ne décolle.
Ces difficultés ne sont pas tellement différentes de celles de la majorité des auteurs publiés qui restent dans l’anonymat, sauf que la durée de vie d’un ebook est éternelle, pas besoin de réimpressions. »
 
 Re-publié à partir d'un article de :  www.rue89.com

lundi 5 novembre 2012

Coeur de Glace de Richard Castle

 
                                      
Le cadavre d’une femme battue à mort est retrouvé dans une valise, au beau milieu des rues de Manhattan. Pour Nikki Heat qui découvre la scène de crime et ses détails, c’est une évidence : ce meurtre a des liens avec l’assassinat de sa propre mère, dix ans plus tôt. Nikki se lance dans l’enquête avec le journaliste Jameson Rook, toujours aussi charmeur.
Au fur et à mesure, elle se retrouve confrontée aux zones troubles du passé de sa mère. Des ruelles de Manhattan aux avenues de Paris, le duo de choc approche de la vérité. Mais, en déterrant des secrets de famille soigneusement cachés, Nikki se retrouve en plein dans la ligne de mire d’un tueur impitoyable.
Le nouveau thriller choc de Richard Castle.

dimanche 21 octobre 2012

Le Poète de Michael Connelly

          
Le policier Sean McEvoy est retrouvé mort dans sa voiture. Chargé d'une affaire de meurtre abominable, son enquête n'avançait pas. Lorsqu'il apprend le suicide de son frère, Jack, son jumeau, journaliste de faits divers, refuse d'y croire. En cherchant à comprendre, il découvre d'autres cas de policiers apparemment poussés au suicide par des meurtres non résolus. Tous ont été retrouvés avec, à leur côté, des lettres d'adieu composées d'extraits de poèmes d'Edgar Poe. Un effrayant tableau d'ensemble commence à se dessiner. Jack fait pression sur les agents du FBI pour qu'une enquête soit ouverte sur ces suicides en série. Dans son cinquième roman, l'Américain Connelly abandonne son héros favori, l'inspecteur principal Harry Bosch, au profit d'un journaliste tout aussi obstiné. Le Poète, prix Mystère de la critique, réunit dans une trame romanesque complexe et remarquablement construite, des personnages ambigus, marqués par un passé sordide et inavouable, pour aboutir à une suite de revirements qui laissent le lecteur terrifié. Âmes sensibles s'abstenir. --Claude Mesplède --Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.

Présentation de l'éditeur


À côté du cadavre, une lettre d'adieu inspirée d'Edgar Allan Poe : c'est la signature du Poète, le tueur en série le plus génial de tous les-temps. --Ce texte fait référence à l édition Poche .

dimanche 7 octobre 2012

Sur le fil du rasoir de Oliver Harris

                                   
Nick Belsey, flic à la brigade criminelle de Hampstead Heath, est totalement fauché: plus de logement, plus de cartes de crédit, plus de voiture. Une disparition dans ce quartier huppé de Londres lui permet de résoudre ses problèmes immédiats : le "disparu", un oligarque russe nommé Alexis Devereux, a laissé une belle maison, un Porsche Cayenne et quelques cartes de crédit. Belsey envisage aussitôt d'effacer son peu glorieux passé financier en profitant de la situation et commence par s'installer à demeure. Ses vrais problèmes commencent lorsqu'il découvre le corps de Devereux, et qu'il prend conscience de ne pas être le seul à convoiter la fortune de la victime... Tout en continuant de mener, de manière fort acrobatique, son enquête, Belsey se retrouve malgré lui entraîné dans la cour des grands, royaume de la corruption et du pouvoir, où sa petite arnaque sympathique est dépassée par un complot plus ambitieux, émanant de criminels autrement armés et déterminés. Et bientôt, il n'est plus seulement question de mettre quelques centaines de milliers de livres à gauche, mais bien de sauver sa peau.


 

 

mardi 2 octobre 2012

DRAMMA de Julie Rivard

                                           
Rien ne va plus dans la mafia montréalaise. Trois familles se disputent le pouvoir. Le chef Russe est mort empoisonné. Le chef Sicilien, tombé sous les balles. A présent, qui profitera des failles de l’un? Qui écrasera l’autre? A travers le tumulte, il y a Vic Fresu, jeune parrain complexe et ténébreux. Ce dernier fait face à diverses impasses, notamment celle liée à la disparition d’une personne chère. Il y aussi les femmes, Janie, Gina et Franca qui l’épaulent et le confrontent, mettant ainsi sa misogynie à l’épreuve. Sans oublier la vengeance, la passion, la trahison, ainsi que la force sensuelle.
See on www.julierivard.com

De Pierres et De Sang de André Jacques

                                           

De pierres et de sang

Une passionnante aventure d'Alexandre Jobin, antiquaire et officier retraité des services du renseignement de l'armée canadienne. Un thriller enlevant qui entraîne le lecteur de Yellowknife à Anvers et qui allie l'art et le crime. Une exploration de l'univers secret de l'industrie et du commerce diamantaires et de ses sombres dessous.
RÉSUMÉ
Dans la nuit de l'Arctique, Julie Dorval, agente de sécurité dans une mine de diamants au nord de Yellowknife, s'empare d'un lot de ces pierres précieuses et disparaît. Traquée par les dirigeants de la mine, la GRC, le SPVM et les services secrets français, elle doit prendre la fuite et s'envoler vers l'Europe. Le seul à pouvoir la retrouver et lui venir en aide est Alexandre Jobin, ancien collègue de l'armée à qui elle a sauvé la vie lors d'une mission à l'étranger. S'engage alors une course effrénée, parsemée d'affrontements sanglants et de cadavres... un parcours entremêlé de pierres et de sang.
L'AUTEUR
De pierres et de sang, quatrième roman d'André Jacques, est le fruit de quatre années d'écriture et de recherches poussées sur l'industrie diamantaire, recherches qui l'ont entraîné à Londres, au siège social de la compagnie de Beers puis à Anvers en Belgique, plaque tournante du commerce mondial des diamants. Il est ainsi entré en contact avec les dirigeants de l'Antwerp World Diamond Center qui lui ont permis de visiter ce lieu secret où s'échangent les plus belles pierres du monde.
Roman - 468 pages - 26,95 $

Les Voyageurs de la Nuit de Alain Lafond

                                         
L’histoire d’un homme, Samuel Swartz, qui ignore posséder un pouvoir extraordinaire. Son don quasiment unique lui permet de s’infiltrer dans les rêves des gens et même de les contrôler. En sauvant une fillette d’un monstre au même pouvoir que lui à l’âge de six ans, il va, sans le vouloir, provoquer une suite d’événements qui auront des répercussions dramatiques dans sa vie bien des années plus tard. C’est lorsque son adversaire de jadis le retrouvera finalement, bien décidé à se venger de l’incident qui l’a laissé défiguré, que Samuel apprendra toute l’étendue de ses capacités.
Pourchassé par un ennemi impitoyable qui veut lui faire la peau, Samuel devra tout abandonner et accepter d’envisager le sacrifice ultime pour avoir une chance, une mince chance, de sortir vainqueur de cette guerre sans merci.
See on editions-onirium.com

Les années perdues de Mary Higgins Clark

                                                  
Pour Mariah, le cauchemar commence quand elle retrouve sa mère une arme à la main, près du cadavre de son père. Aucun doute pour la police : atteinte d'Alzheimer, Kathleen Lyons a tué son mari dans une crise de jalousie. Mais Mariah, elle, est convaincue de son innocence.
Spécialiste de la Bible, Jonathan Lyons venait de faire une spectaculaire découverte : une lettre de Jésus à Joseph d'Arimathie, élucidant le mystère des fameuses « années perdues », volée dans la bibliothèque du Vatican au XVe siècle. Une nouvelle extraordinaire pour la chrétienté tout entière.
Aurait-on tué Jonathan Lyons pour récupérer le précieux parchemin ? Et dans ce cas, qui est le coupable ? Décidée à découvrir la vérité, Mariah se lance dans l'enquête, au péril de sa vie...
Un suspense éblouissant où Mary Higgins Clark joue avec un inégalable talent de tous les codes du thriller initiatique.

samedi 22 septembre 2012

Beyonders de Brandon Mull

               

Description

La nouvelle série fantastique de Brandon Mull,
auteur de la série Fablehaven

Jason aurait pu être un garçon comme les autres, mais il se retrouve accidentellement projeté à Lyrian, un empire soumis au règne cruel du sorcier Maldor. Il comprend très vite que la seule façon de rentrer chez lui est de renverser ce terrible despote grâce à un mot magique. Le voilà désormais face à son incroyable destin: être le héros qui devra sauver ce monde en péril!
Critiques:
Blogger salsera15.blogspot.ca (2012-09-11)
Sophielit.ca sophielit.ca (2012-04-11)
 
De l'auteur de Fablehaven. Très bien écrit, personnages sympa et un monde qui pourra plaire aux ados comme aux jeunes de coeur.

vendredi 14 septembre 2012

Eaux-fortes de Johanne Seymour

Eaux-fortes



Livre Eaux-fortes
Agrandir l’imageAgrandir Voir le quatrième de couvertureVerso Droits mondiaux


ISBN :
9782764805404
Date de parution :
Septembre 2012
Sujet :
Littérature québécoise
Collection :
Expression Noire
Nombre de pages :
344 pages
 


Description du livre

À la fin de Vanités, Kate McDougall et son équipe ont réussi à retrouver l'inspecteur Paul Trudel avant que l'Artiste en ait fini avec lui. Les événements récents lui ont rappelé que l'Artiste et ses semblables, les racistes, nazis et suprématistes de ce monde, attendent le moment propice pour resurgir en force. Entre-temps, la relation entre Kate et sa fille adoptive Élisabeth s'épanouit. Bientôt, elle pourra retourner à l'école et son épisode de schizophrénie ne sera plus qu'un mauvais souvenir. Mais sa
fille se rebelle…

C'est dans ce contexte que le dossier d'un meurtre sordide aboutit sur son bureau. Le cadavre momifié d'un homme a été retrouvé dans un marais, le visage et les mains rongés par l'acide nitrique, les os brisés. Cela ressemble au modus operandi de l'Artiste…

Pendant l'enquête, on fait la connaissance de Greta Stein, la soeur de Simon Stein. C'est par ses yeux qu'on suit les agissements de son frère et de l'ANDEV. On en apprend davantage sur le fonctionnement de cet organisme et ses dirigeants. Et sur l'opinion qu'ils ont de Simon… Les événements se bousculent quand l'inspecteur Paul Trudel retrouve la mémoire et qu'Élisabeth disparaît mystérieusement.


    L'Homme du Jeudi de Jean Lemieux

                                       

    L’homme du jeudi

    Fraîchement débarqué à Québec, le sergent André Surprenant enquête sur un délit de fuite survenu sur la route de Fossambault. Sur les lieux du crime, on retrouve la bicyclette de Jonathan Gagnon, douze ans. Trois jours plus tard, la rivière de la Jacques-Cartier recrache le cadavre nu et défiguré de l’enfant. Le chauffard reste introuvable, mais Surprenant s’acharne : il découvrira ce meurtrier qui a enlevé la vie du fils unique de Diane Goyette. Deux ans plus tard, un fait nouveau oriente l’affaire vers un suspect inattendu…
    Dans le décor montagneux des Laurentides, troué de rivières et de lacs, la plume acérée de Jean Lemieux tisse une traque vengeresse et sauvage, où les chassés-croisés entre proie et prédateur débouchent sur un macabre huis clos.
    Ce que l’auteur dit de son livre
    « L’homme du jeudi diffère des deux premières aventures du sergent Surprenant, qui a troqué les Îles-de-la-Madeleine pour la couronne nord de la ville de Québec. Le récit est polyphonique, une grande partie de l’intrigue étant narrée par des personnages autres que l’enquêteur. Enfin, il ne s’agit pas d’un whodunit, mais plutôt d’un suspense psychologique. L’univers personnel de Surprenant est très présent. Sa quête d’identité et ses propres relations familiales s’imbriquent étroitement, par un jeu de miroirs, dans celles des principaux protagonistes du drame. »
    On a dit 
    « Romancier sensible tant à la vie de ses personnages qu’aux humeurs du temps, styliste à l’écriture vive et capable de fines touches d’humour, Lemieux nous offre, à n’en pas douter, l’un des meilleurs polars québécois de ces dernières années. » Stanley Péan, Le Libraire, à propos de On finit toujours par payer
    « L’octobre brumeux et humide suinte entre les pages meurtrières de ce roman qui nous fait enfin rêver d’une littérature policière qui, à l’instar des plus grands (Hammett, Ellroy, Japrisot…), se sert à merveille du genre pour nous faire plonger au cœur des âmes et des lieux les plus noirs de nos existences. » Michel Vézina, Ici, à propos de On finit toujours par payer
     
    Les relations familiales des différents personnages et surtout de Surprenant, deviennent lassantes à la longue et font que ce n'est pas un polar ni un thriller mais plutôt, comme il l'avoue lui-même, un suspense où la psychologie et les relations interpersonnelles tiennent une place prépondérante.
     
    ÉVALUATION :  3/5*

    Commentaires des lecteurs

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    mercredi 12 septembre 2012

    ÉCRIRE 4 : conseils de Setphen King

    1. Être talentueux. Selon Stephen King, les jeunes auteurs associent à tort le talent avec le succès ou l'argent qui en découle. Ce qui compte avant tout est de travailler d'arrache-pied pour devenir un bon auteur, tant au niveau de la forme (structure) que du fond (style). Mais il faut aussi pouvoir, selon lui, développer un œil critique sur sa propre prose afin de savoir jusqu'à quel point s'acharner. En clair, malgré l'envie, certains aspirants auteurs n'ont pas le talent nécessaire pour devenir professionnels. Et l'écrivain d'ajouter que ce moment charnière où il convient d'abandonner son rêve dépend de chacun et n'est pas proportionnel avec le nombre de réjections.

    2. Être soigneux. C'est à dire s'attacher à la présentation: grammaire, orthographe, mise en page... Je ne peux qu'abonder dans ce sens: rien n'est plus rédhibitoire pour un lecteur professionnel que de parcourir un livre truffé de fautes, c'est un des signes les plus manifestes de l'amateurisme de son auteur!

    3. Exercer son sens de l'autocritique. Aucun texte n'est bon dès le premier jet, savoir écrire consiste essentiellement à pouvoir réécrire autant de fois que nécessaire. Je projette d'ailleurs de vous proposer très prochainement un article sur ce sujet...

    4. Supprimer tout mot superflu. Raconter une histoire ne consiste pas à exercer un prêche.

    5. Ne consulter aucun livre de référence au moment de l'écriture. Dictionnaires, encyclopédies et autres ouvrages de conseils d'écriture sont, selon Stephen King, à consulter avant ou après mais en aucun cas au cours du processus d'écriture. Cela ne veut pas dire pour autant qu'il ne faille pas vérifier l'orthographe d'un mot, ou lui chercher un synonyme en cours de route, le propos est de ne pas freiner sa créativité en perdant trop de temps pour des détails qui concernent le travail de relecture (qui engendrera lui-même une réécriture).

    6. Connaitre les marchés, c'est à dire à la fois son audience et les décideurs (éditeurs, producteurs, diffuseurs...) auxquels adresser son histoire. J'ajoute que trop de jeunes auteurs ignorent (voire snobent) ce conseil par paresse ou orgueil mal placé sans réaliser qu'ils s'ôtent par là-même toute chance de succès.

    7. Écrire pour divertir. Conseil qui découle du précédent. C'est bien beau de vouloir se faire plaisir, raconter sa vie, ou coucher sur papier « son message », mais encore faut-il que cela intéresse une audience...

    8. Se demander si on prend du plaisir à écrire. Ce n'est pas parce qu'on a soudain une idée d'histoire que l'on sera capable de la mener jusqu'au bout. C'est un travail chronophage, épuisant mentalement et physiquement (contrairement à ce qu'on pourrait penser de prime abord), et souvent ingrat, encore faut-il s'épanouir en l'exerçant. Sinon il faut vraiment passer à autre chose: une autre histoire ou carrément un autre métier...

    9. Apprendre à évaluer les critiques. Faire lire son travail c'est bien, mais encore faut-il recueillir assez d'avis pour pouvoir en tirer un quelconque bénéfice. Chaque avis est subjectif (et j'ajoute qu'il faut dans la mesure du possible consulter des lecteurs compétents). Si dix personnes font la même remarque sur une scène, un personnage, un rebondissement de l'intrigue, un dialogue... c'est qu'ils sont dans le vrai, quand bien même l'auteur adore cet élément. Si chaque avis diverge, en revanche, mieux vaut prendre du recul, voire solliciter de nouveaux avis, avant d'entreprendre une quelconque réécriture.

    10. Observer les règles en matière de démarches. Quand on veut devenir un auteur professionnel, il faut apprendre à se comporter comme tel, qu'il s'agisse de démarches en live, au téléphone ou par mail. Le marché ne va pas changer pour vos beaux yeux ou votre incroyable talent et rien n'est plus agaçant pour un professionnel que la morgue et l'amateurisme (attention, je ne parle pas d'inexpérience).

    11. Ne pas se soucier de « prendre un agent ». Les agents ne sont pas intéressés par les auteurs débutants. Ne vous inquiétez pas, vous les verrez venir vers vous en même temps que le succès...

    12. Si un texte est mauvais, il faut le tuer. C'est certes douloureux mais certaines bonnes idées de départ ne sont pas vouées à donner naissance à des histoires dignes de ce nom. Beaucoup de professionnels recommandent d'ailleurs de laisser dans un tiroir ses premières œuvres qui n'ont pour finalité que d'apprendre à écrire. Et vous savez quoi? Dans 99,99% des cas ils ont RAISON.



    (¯`✿ L'écriture selon Stephen King : les 12 conseils ✿´¯)


    *Est-il vraiment besoin de présenter le « maître de l'horreur »? Né il y a soixante quatre ans dans le Maine, un état américain dans lequel il réside toujours et qui est au cœur de la plupart de ses œuvres, Stephen King autopublie ses premières nouvelles alors qu'il est encore lycéen. Lors de ses études universitaires, il publie plusieurs nouvelles et il écrit un premier roman, The Aftermath, resté inachevé, puis The Long Walk, une œuvre qui ne sera publiée que bien des années plus tard et sous le pseudonyme de Richard Bachman.
    En 1974, le jeune auteur publie Carrie, un roman qui sera adapté par Brian De Palma, et accède à la gloire. Stephen King abandonne l'enseignement et ne se consacre plus qu'à sa plume. En près de quarante ans de carrière, il publie -sous son nom ou celui de son alter ego- une quarantaine de romans, des dizaines de nouvelles, divers essais, ses mémoires, et collabore à divers scénarios.
    Nombre de ses œuvres ont été adaptées sur petit ou grand écran, notamment The Shinning, Stand by Me, The dead zone, Christine, Misery, The Shawshank Redemption, Dolores Claiborne, The Green Mile (la ligne verte), Hearts in Atlantis, ou, plus récemment, 1408 et The mist.

    (¯`✿ L'écriture selon Stephen King : les 12 conseils ✿´¯)