lundi 27 août 2012

Malphas 2 de Patrick Senecal

                    
Croyez-le ou non, malgré les terribles événements qui ont perturbé la première semaine de cours, la session d’automne s’est poursuivie comme si de rien n’était au cégep de Malphas. On a même eu droit, au département de littérature, à un nouveau collègue, Michel Condé, qui a décidé de fonder un club de lecture. Je m’y suis aussitôt inscrit : quoi de mieux qu’une activité littéraire normale et tranquille pour oublier ce que j’ai vécu depuis mon arrivée à Saint-Trailouin ?
Pourtant, au cours de ces dernières semaines, je n’ai pas arrêté de penser au mystère qui entoure Malphas et Rupert Archlax senior, l’homme qui est à l’origine du cégep, et c’est pourquoi j’ai décidé de reprendre mon enquête avec l’aide de Simon Gracq, qui ne demande pas mieux.
Or, pendant que je cherche une façon de découvrir le lien qui semble unir Archlax senior à la vieille Fudd, une explication à l’odeur nauséabonde du cégep – encore plus persistante dans le local 1814 où le club de lecture se réunit – et ce qui se cache derrière la porte de métal dans le sous-sol du cégep, moi, Julien Sarkozy, j’ai de plus en plus la certitude que cette session, qui a si mal commencé, court maintenant à la catastrophe !
 Bien que je ne sois pas un fan de Patrick, ni de sa série des Malphas, je crois qu'il me fallait ici mentionner qu'il vient de sortir le T.2. L'humour, la critique sociale des jeunes «incultes» de la nouvelle génération et des maîtres littéraires, et l'horreur y sont encore, pour le plus grand plaisir des ses fervents lecteurs. Pour ma part, je préfère les romans policiers «classiques» et américains des auteurs tels que Patterson et Castle.




Feuilletez cet ouvrage

mercredi 22 août 2012

À Genoux de Michael Connelly

                                  
Le corps du Dr Stanley Kent vient d’être retrouvé au belvédère naturel proche de Mulholland Drive : deux balles dans la nuque, style exécution..
Nouvellement affecté à la section Homicide Special, l’inspecteur Harry Bosch découvre vite que le Dr Kent avait accès à des matières radioactives… et que ces matières ont disparu. Aux yeux de l’agent spécial du FBI Rachel Walling, que Bosch aime encore, ce meurtre et cette disparition risquent fort de marquer le début d’un attentat terroriste. Donc conflit ouvert et cette fois, Bosch n’est pas sûr d’avoir le dessus : il y a certes de la parano dans les services de la sécurité du territoire mais la menace islamiste est bien réelle…
« L’appel arriva à minuit. Réveillé, Harry Bosch était assis dans la salle de séjour, dans le noir. Il aimait se raconter qu’il faisait ça parce que cela lui permettait d’entendre mieux le saxophone… »
Michael Connelly est traduit dans le monde entier et a reçu les plus hautes distinctions dans le domaine du roman policier.
Il est l’auteur entre autres ouvrages de : La Blonde en béton, Le Poète, Créance de sang, Lumière morte, Deuil interdit, La Défense Lincoln et Echo Park.
« Sur une toile de fond prometteuse, Connelly a bâti ni plus ni moins qu’un trépidant roman d’action à multiples rebondissements. » La Voix de l’Est

mercredi 15 août 2012

Poussières d'esprit d'Annie Perreault

Les premières page Des neufs dragons de Michael Connelly


Je viens de commencer à lire Les neufs dragons de Michael Connelly. J'en suis à la trente-huitième page. Et il y a quelque chose qui me chicote... Je sais que cet auteur est reconnu, qu'il a gagné plusieurs prix et qu'il vit très bien de sa plume. Cependant, si je me mets dans la tête de l'auteur, se pourrait-il qu'à un moment donné, sachant que mes livres vont toujours se vendre, que ma réputation est déjà faite et que les éditeurs jubilent chaque fois que je dépose un manuscrit sur leur bureau, que je ne fasse plus correctement mon travail d'écrivain, que je ne perde plus mon temps à trouver le mot juste, ou que je n'entre plus assez profondément dans la peau de mes personnages pour ressentir le geste, le bon, à poser dans telle ou telle action ?

C'est ce que je ressens en lisant les trente premières pages de ce roman. Et ça me chicote. Comment un écrivain de son envergure peut-il ne pas faire plus attention à la caractérisation de ses personnages ?

Voici ce qui me dérange...

À la page 12 : « Bosch se contenta de hocher la tête. »
À la page 17 : « Bosch acquiesça d'un signe de la tête et on en resta là. »
À la page 20 : « Bosch acquiesça d'un signe de la tête. »
À la page 23 : « Bosch hocha de la tête. »
À la page 24 : « Bosch acquiesça d'un signe de tête, bien gêné d'avoir ainsi tenté de l'embarrasser. »
À la page 30 : « Bosch acquiesça d'un signe de tête. »
À la page 34 : « Bosch reprit sa pochette et hocha la tête. »
À la page 35 : « Bosch hocha la tête. »

En à peine 23 pages, le même geste de la tête revient huit fois.

Comment pourrait-on éviter cette erreur ? Moi, si j'étais une écrivaine reconnue, dont les livres — presque tous des best-sellers — seraient traduits en plusieurs langues, comment ferais-je pour ne pas commettre cette maladresse ?

...

Je l'ignore.

Allons-y alors avec des suppositions basées sur ma jeune expérience d'écrivaine.

La première solution qui me vient se trouverait dans la vision que l'on aurait de nos romans. Si on les concevait comme des entités uniques et vivantes, ayant leur propre conscience, alors on prendrait le temps de s'asseoir avec elles pour mieux écouter ce qu'elles ont à nous dire, pour mieux comprendre ce que les personnages ont à communiquer avec les autres personnages, mais aussi avec les lecteurs. On se laisserait alors tomber dans le moment présent, le présent de l'univers que nous créons, et on utiliserait notre imagination et notre sensibilité pour se mettre dans la peau de nos personnages et percevoir l'environnement qui les entoure avec leurs yeux, leurs émotions, leur vision du monde. Ainsi, dans cet acte du lâcher-prise et d'ouverture à l'autre, on serait plus apte à ressentir la gestuelle de nos personnages et on l'écrirait.

La deuxième solution qui me vient serait de prendre le temps de se relire à froid. Ici, l'auteur ne s'est peut-être pas relu, et a donc laissé dans son texte ces agaçantes répétitions.

La troisième solution ? Faire lire nos textes par d'autres, par plusieurs autres, en s'assurant que chacun travaille dans des champs de compétences variés.

D'autres solutions :

— Cultiver son goût de la découverte. Des personnages, ça évolue ! Se laisser surprendre par leur métamorphose.
— Garder un esprit ouvert. Chaque livre apporte un cadeau à son auteur. Être disposé à le recevoir.
— Ne pas tenir pour acquise sa notoriété. Se rappeler comment long et difficile fut le chemin pour se rendre là où l'on s'est rendu. Se dire que tout peut basculer du jour au lendemain.
— Bien faire son travail d'écrivain !!

Il me vient à l'esprit une idée qui pourrait bien disculper l'auteur de cette faute dont je l'accuse. Et si c'était le traducteur qui n'avait pas bien fait son travail ? En lisant les premières pages du roman, je dois avouer que la traduction n'est pas de très grande qualité ! Souvent, le style des phrases est copié au style de la phrase anglaise. C'est lisible, oui, mais on ne lira pas ce roman pour le style, on s'entend, mais bien pour l'intrigue.

Ce ne serait pas génial de lire un livre d'un auteur, dont les histoires s'enrichissent du même coup d'une intrigue captivante et d'un style qui nourrit et émerveille le lecteur ? Qu'à chacun des romans de cet auteur, on plongerait dans de nouvelles découvertes, car l'écrivain en serait un qui se renouvelle chaque fois ? Que pour lui, écrire serait plutôt une occasion favorable à l'épanouissement personnel ? Que son désir le plus ardent serait de toujours pousser plus loin ses limites comme écrivain ?

C'est ce que j'aspire à être !
 
 
Je vous invite à visiter le blogue d'Annie Perreault, www.lesmondesdeannie.blogspot.ca
 

samedi 11 août 2012

Demain est une autre vie de Thierry Serfaty

    

Présentation de l'éditeur

Jamie Byrne, au volant de sa voiture sous une pluie battante, vient de griller un feu rouge, et freine trop tard. Le choc est mortel. En quelques secondes, il voit sa vie défiler devant lui : son seul regret, ne pas avoir su quitter à temps la femme qui ne l’aime plus et lui a toujours refusé les enfants dont il rêvait.
Jamie s’éveille en sursaut et regarde autour de lui. Il est vivant, dans sa maison, et sa voiture est intacte. Une sublime jeune femme l’enlace et l’embrasse tendrement, deux jeunes garçons lui sautent au cou. Jamie est incapable de prononcer un mot… et pour cause : cette femme merveilleuse et ces enfants, il ne les a jamais vus !

Est-ce son rêve qui s’accomplit ou bien son cauchemar qui commence ?

Au bout d’un suspense mené à un rythme infernal, Jamie Byrne saura ce que sa quête lui réserve : la destruction finale, ou l’amour ultime.

Une intrigue intéressante et originale. Bien hâte de le lire. À suivre.

Biographie de l'auteur

Après six thrillers traduits dans une dizaine de pays, l auteur du Sang des sirènes renoue avec ce qui a fait l originalité et le succès de son premier roman : un mélange virtuose de suspense, d ingéniosité et d émotion.

mercredi 1 août 2012

Le Prix de la Peur, de Chris Carter

   

Présentation de l'éditeur

Quelques jours avant Noël, clans une église de Los Angeles, le
cadavre d'un prêtre est retrouvé sur les marches de l'autel. Sa
tête a été remplacée par celle d'un chien. En charge de
l'enquête, le détective Rob Hunter découvre qu'un cauchemar
récurrent hantait le religieux : qu'on le décapite... Bientôt, les
cadavres s'accumulent. Noyée ou brûlée vive, chaque victime
meurt de la façon qu'elle redoutait le plus. Comment le tueur
pouvait-il connaître leur pire angoisse ? Quel lien unit ses
proies ? De qui le serial killer cherche-t-il à se venger ? Pour
Rob, c'est le début d'une traque infernale au coeur de la jungle
urbaine de la Cité des Anges, à la poursuite d'un tueur
déterminé à faire payer le prix fort à ses victimes, le prix de la
peur.

Biographie de l'auteur

Né au Brésil, d'origine italienne, Chris Carter a travaillé au
bureau du procureur du Michigan comme psychologue
criminologue. C'est là qu'il a pu étudier de nombreux serial
killers. Il vit aujourd'hui à Londres, où il se consacre à
l'écriture. Après La Marque du tueur, Le Prix de la peur est
son deuxième roman publié en France.