samedi 22 septembre 2012

Beyonders de Brandon Mull

               

Description

La nouvelle série fantastique de Brandon Mull,
auteur de la série Fablehaven

Jason aurait pu être un garçon comme les autres, mais il se retrouve accidentellement projeté à Lyrian, un empire soumis au règne cruel du sorcier Maldor. Il comprend très vite que la seule façon de rentrer chez lui est de renverser ce terrible despote grâce à un mot magique. Le voilà désormais face à son incroyable destin: être le héros qui devra sauver ce monde en péril!
Critiques:
Blogger salsera15.blogspot.ca (2012-09-11)
Sophielit.ca sophielit.ca (2012-04-11)
 
De l'auteur de Fablehaven. Très bien écrit, personnages sympa et un monde qui pourra plaire aux ados comme aux jeunes de coeur.

vendredi 14 septembre 2012

Eaux-fortes de Johanne Seymour

Eaux-fortes



Livre Eaux-fortes
Agrandir l’imageAgrandir Voir le quatrième de couvertureVerso Droits mondiaux


ISBN :
9782764805404
Date de parution :
Septembre 2012
Sujet :
Littérature québécoise
Collection :
Expression Noire
Nombre de pages :
344 pages
 


Description du livre

À la fin de Vanités, Kate McDougall et son équipe ont réussi à retrouver l'inspecteur Paul Trudel avant que l'Artiste en ait fini avec lui. Les événements récents lui ont rappelé que l'Artiste et ses semblables, les racistes, nazis et suprématistes de ce monde, attendent le moment propice pour resurgir en force. Entre-temps, la relation entre Kate et sa fille adoptive Élisabeth s'épanouit. Bientôt, elle pourra retourner à l'école et son épisode de schizophrénie ne sera plus qu'un mauvais souvenir. Mais sa
fille se rebelle…

C'est dans ce contexte que le dossier d'un meurtre sordide aboutit sur son bureau. Le cadavre momifié d'un homme a été retrouvé dans un marais, le visage et les mains rongés par l'acide nitrique, les os brisés. Cela ressemble au modus operandi de l'Artiste…

Pendant l'enquête, on fait la connaissance de Greta Stein, la soeur de Simon Stein. C'est par ses yeux qu'on suit les agissements de son frère et de l'ANDEV. On en apprend davantage sur le fonctionnement de cet organisme et ses dirigeants. Et sur l'opinion qu'ils ont de Simon… Les événements se bousculent quand l'inspecteur Paul Trudel retrouve la mémoire et qu'Élisabeth disparaît mystérieusement.


    L'Homme du Jeudi de Jean Lemieux

                                       

    L’homme du jeudi

    Fraîchement débarqué à Québec, le sergent André Surprenant enquête sur un délit de fuite survenu sur la route de Fossambault. Sur les lieux du crime, on retrouve la bicyclette de Jonathan Gagnon, douze ans. Trois jours plus tard, la rivière de la Jacques-Cartier recrache le cadavre nu et défiguré de l’enfant. Le chauffard reste introuvable, mais Surprenant s’acharne : il découvrira ce meurtrier qui a enlevé la vie du fils unique de Diane Goyette. Deux ans plus tard, un fait nouveau oriente l’affaire vers un suspect inattendu…
    Dans le décor montagneux des Laurentides, troué de rivières et de lacs, la plume acérée de Jean Lemieux tisse une traque vengeresse et sauvage, où les chassés-croisés entre proie et prédateur débouchent sur un macabre huis clos.
    Ce que l’auteur dit de son livre
    « L’homme du jeudi diffère des deux premières aventures du sergent Surprenant, qui a troqué les Îles-de-la-Madeleine pour la couronne nord de la ville de Québec. Le récit est polyphonique, une grande partie de l’intrigue étant narrée par des personnages autres que l’enquêteur. Enfin, il ne s’agit pas d’un whodunit, mais plutôt d’un suspense psychologique. L’univers personnel de Surprenant est très présent. Sa quête d’identité et ses propres relations familiales s’imbriquent étroitement, par un jeu de miroirs, dans celles des principaux protagonistes du drame. »
    On a dit 
    « Romancier sensible tant à la vie de ses personnages qu’aux humeurs du temps, styliste à l’écriture vive et capable de fines touches d’humour, Lemieux nous offre, à n’en pas douter, l’un des meilleurs polars québécois de ces dernières années. » Stanley Péan, Le Libraire, à propos de On finit toujours par payer
    « L’octobre brumeux et humide suinte entre les pages meurtrières de ce roman qui nous fait enfin rêver d’une littérature policière qui, à l’instar des plus grands (Hammett, Ellroy, Japrisot…), se sert à merveille du genre pour nous faire plonger au cœur des âmes et des lieux les plus noirs de nos existences. » Michel Vézina, Ici, à propos de On finit toujours par payer
     
    Les relations familiales des différents personnages et surtout de Surprenant, deviennent lassantes à la longue et font que ce n'est pas un polar ni un thriller mais plutôt, comme il l'avoue lui-même, un suspense où la psychologie et les relations interpersonnelles tiennent une place prépondérante.
     
    ÉVALUATION :  3/5*

    Commentaires des lecteurs

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    mercredi 12 septembre 2012

    ÉCRIRE 4 : conseils de Setphen King

    1. Être talentueux. Selon Stephen King, les jeunes auteurs associent à tort le talent avec le succès ou l'argent qui en découle. Ce qui compte avant tout est de travailler d'arrache-pied pour devenir un bon auteur, tant au niveau de la forme (structure) que du fond (style). Mais il faut aussi pouvoir, selon lui, développer un œil critique sur sa propre prose afin de savoir jusqu'à quel point s'acharner. En clair, malgré l'envie, certains aspirants auteurs n'ont pas le talent nécessaire pour devenir professionnels. Et l'écrivain d'ajouter que ce moment charnière où il convient d'abandonner son rêve dépend de chacun et n'est pas proportionnel avec le nombre de réjections.

    2. Être soigneux. C'est à dire s'attacher à la présentation: grammaire, orthographe, mise en page... Je ne peux qu'abonder dans ce sens: rien n'est plus rédhibitoire pour un lecteur professionnel que de parcourir un livre truffé de fautes, c'est un des signes les plus manifestes de l'amateurisme de son auteur!

    3. Exercer son sens de l'autocritique. Aucun texte n'est bon dès le premier jet, savoir écrire consiste essentiellement à pouvoir réécrire autant de fois que nécessaire. Je projette d'ailleurs de vous proposer très prochainement un article sur ce sujet...

    4. Supprimer tout mot superflu. Raconter une histoire ne consiste pas à exercer un prêche.

    5. Ne consulter aucun livre de référence au moment de l'écriture. Dictionnaires, encyclopédies et autres ouvrages de conseils d'écriture sont, selon Stephen King, à consulter avant ou après mais en aucun cas au cours du processus d'écriture. Cela ne veut pas dire pour autant qu'il ne faille pas vérifier l'orthographe d'un mot, ou lui chercher un synonyme en cours de route, le propos est de ne pas freiner sa créativité en perdant trop de temps pour des détails qui concernent le travail de relecture (qui engendrera lui-même une réécriture).

    6. Connaitre les marchés, c'est à dire à la fois son audience et les décideurs (éditeurs, producteurs, diffuseurs...) auxquels adresser son histoire. J'ajoute que trop de jeunes auteurs ignorent (voire snobent) ce conseil par paresse ou orgueil mal placé sans réaliser qu'ils s'ôtent par là-même toute chance de succès.

    7. Écrire pour divertir. Conseil qui découle du précédent. C'est bien beau de vouloir se faire plaisir, raconter sa vie, ou coucher sur papier « son message », mais encore faut-il que cela intéresse une audience...

    8. Se demander si on prend du plaisir à écrire. Ce n'est pas parce qu'on a soudain une idée d'histoire que l'on sera capable de la mener jusqu'au bout. C'est un travail chronophage, épuisant mentalement et physiquement (contrairement à ce qu'on pourrait penser de prime abord), et souvent ingrat, encore faut-il s'épanouir en l'exerçant. Sinon il faut vraiment passer à autre chose: une autre histoire ou carrément un autre métier...

    9. Apprendre à évaluer les critiques. Faire lire son travail c'est bien, mais encore faut-il recueillir assez d'avis pour pouvoir en tirer un quelconque bénéfice. Chaque avis est subjectif (et j'ajoute qu'il faut dans la mesure du possible consulter des lecteurs compétents). Si dix personnes font la même remarque sur une scène, un personnage, un rebondissement de l'intrigue, un dialogue... c'est qu'ils sont dans le vrai, quand bien même l'auteur adore cet élément. Si chaque avis diverge, en revanche, mieux vaut prendre du recul, voire solliciter de nouveaux avis, avant d'entreprendre une quelconque réécriture.

    10. Observer les règles en matière de démarches. Quand on veut devenir un auteur professionnel, il faut apprendre à se comporter comme tel, qu'il s'agisse de démarches en live, au téléphone ou par mail. Le marché ne va pas changer pour vos beaux yeux ou votre incroyable talent et rien n'est plus agaçant pour un professionnel que la morgue et l'amateurisme (attention, je ne parle pas d'inexpérience).

    11. Ne pas se soucier de « prendre un agent ». Les agents ne sont pas intéressés par les auteurs débutants. Ne vous inquiétez pas, vous les verrez venir vers vous en même temps que le succès...

    12. Si un texte est mauvais, il faut le tuer. C'est certes douloureux mais certaines bonnes idées de départ ne sont pas vouées à donner naissance à des histoires dignes de ce nom. Beaucoup de professionnels recommandent d'ailleurs de laisser dans un tiroir ses premières œuvres qui n'ont pour finalité que d'apprendre à écrire. Et vous savez quoi? Dans 99,99% des cas ils ont RAISON.



    (¯`✿ L'écriture selon Stephen King : les 12 conseils ✿´¯)


    *Est-il vraiment besoin de présenter le « maître de l'horreur »? Né il y a soixante quatre ans dans le Maine, un état américain dans lequel il réside toujours et qui est au cœur de la plupart de ses œuvres, Stephen King autopublie ses premières nouvelles alors qu'il est encore lycéen. Lors de ses études universitaires, il publie plusieurs nouvelles et il écrit un premier roman, The Aftermath, resté inachevé, puis The Long Walk, une œuvre qui ne sera publiée que bien des années plus tard et sous le pseudonyme de Richard Bachman.
    En 1974, le jeune auteur publie Carrie, un roman qui sera adapté par Brian De Palma, et accède à la gloire. Stephen King abandonne l'enseignement et ne se consacre plus qu'à sa plume. En près de quarante ans de carrière, il publie -sous son nom ou celui de son alter ego- une quarantaine de romans, des dizaines de nouvelles, divers essais, ses mémoires, et collabore à divers scénarios.
    Nombre de ses œuvres ont été adaptées sur petit ou grand écran, notamment The Shinning, Stand by Me, The dead zone, Christine, Misery, The Shawshank Redemption, Dolores Claiborne, The Green Mile (la ligne verte), Hearts in Atlantis, ou, plus récemment, 1408 et The mist.

    (¯`✿ L'écriture selon Stephen King : les 12 conseils ✿´¯)


    ÉCRIRE 3

    Comment écrire un roman ?

    … Cette question est arrivée dans ma boîte mail.
    Je ne vous cache pas que je m’y attendais puisque précisément, j’ai lancé ce blog pour partager ce que j’ai pu apprendre.
    Pour répondre à cette question, je dirai que prendre un peu de temps pour apprendre à écrire un roman avant de commencer va payer énormément.
    En premier lieu, la maîtrise de quelques techniques simples d’écriture se traduira par un meilleur manuscrit. Deuxièmement, vous serez susceptible de finir réellement votre roman, si vous avez un peu de théorie sur laquelle vous appuyer quand vous serez bloqué.
    Étonnamment, certains arrivent à se convaincre qu’en lisant beaucoup de romans et en participant à des ateliers d’écriture, ils réussiront à écrire facilement un roman. Grossière erreur ! Supposer que la lecture de romans suffise à faire de vous un romancier revient à penser que vivre longtemps dans une maison suffit à pouvoir en construire une ! Quant aux ateliers d’écriture, s’ils sont intéressants à suivre, je peux vous garantir – pour en avoir animé quelques-uns – que peu de participants pratiquent l’écriture quotidienne. Or si vous voulez écrire un roman, il faudra bien s’y astreindre !
    Vous êtes peut-être en train de penser que quelques auteurs réussissent bien un coup de maître dès le premier roman sans technique, sans enseignement, sans expérience. C’est vrai, mais ces auteurs-là, même s’ils font envie à tous, sont plutôt rares. La grande majorité des romanciers trouvent leur travail plus facile et plus rapide après avoir pris le temps d’apprendre quelques ficelles du « métier ».
    Dans le même temps, je sais par expérience qu’un excès de théorie peut devenir paralysant. Par exemple, étudier la structure du récit en détail peut vite devenir écrasant et nuire à l’inspiration et la spontanéité si vous la mettez trop en avant. Mais ne nous leurrons pas, les romans sont des créations très complexes qui peuvent être étudiées sous de nombreux angles, tous cependant ne sont pas utiles à l’écrivain. Je vous dirai comment je me suis parfois égarée.

    Des techniques pour écrire un roman

    Au fil des articles de ce blog, je vous livrerai quelques-uns des secrets de l’écriture romanesque. Du moins ceux que j’ai trouvés, étudiés, décortiqués pour garder l’essentiel. Ils vous aideront à créer un roman bien structuré et émotionnellement convaincant sans compter sur les formules stéréotypées.
    Je dois faire un aveu : j’adore la technique et en particulier la technique littéraire. Sans doute un reste de « mon ancienne vie ». Je me souviens que je détestais voir les notes de service déferler sur mon bureau. Pour m’en débarrasser, j’en confiais la lecture à l’un de mes collaborateurs qui m’en faisait d’excellents résumés ! En revanche, quand je recevais des fiches techniques de verres ou de montures – pour ceux qui ne le savent pas encore, j’ai exercé vingt ans le métier d’opticienne ! –, je décortiquais le contenu. Ensuite, il me suffisait d’adapter la technique aux besoins et je faisais des clients satisfaits de leurs lunettes.
    …Mais revenons à la technique littéraire. Au fil des articles, je vais essayer de présenter ces techniques et secrets tout simplement. Mon objectif est de vous donner assez de théorie pour nourrir votre imagination et vous laisser aller sur votre chemin d’écriture.
    Attention, je n’ai jamais dit que votre nouvelle ou votre roman s’écrira d’un coup de baguette magique. Si telle est votre idée, passez votre chemin ! Il restera à votre charge le travail, la passion, la motivation, la créativité, la procrastination… et tellement d’autres thèmes que bien sûr j’évoquerai également dans des articles à venir.
    Voilà donc ma réponse à cette question arrivée par mail.
    Si vous avez une question sur le processus d’écriture, la façon d’écrire un roman, d’avoir des idées, de construire des histoires, des personnages, ou de commencer ou de finir un roman… Posez-la en passant par la page CONTACT. J’y répondrai par un article sur le blog conçu comme un lieu de partage.
    À très vite…

    mardi 11 septembre 2012

    ÉCRIRE 2

    When It’s Time to Dream…



    One of the most common questions I have received lately has to do with writing serial killer scenes. Is it difficult to write these types of scenes? Well the simple answer is yes, it can be very difficult. It can be difficult for a variety of reasons: balancing accuracy and creative input, how much detail, making sure it adds to the story, no unnecessary violence, etc.
    In all honesty, because of my outlining process and book organization, I know when I have to write a stressful scene and I do so at the best possible time for me. There’s a delicate balance to writing crime fiction and not adding to the already stressful real world of crime and bad guys. I keep in mind that I want to tell an exciting story with some insight into the criminal mind and crime scene investigation. I want to engage the reader with suspense and mystery, not stress them out.
    When I sit down to write I make sure that my time is efficient with approximately four to five solid hours of work. Although, some days turn out to be unproductive no matter what I try to do — such as life. I’m not the type of writer that can sit at my desk for ten to twelve hours a day pounding away at a keyboard. I think I would turn into the infamous “Jack” from the movie The Shining if I did. I commend all you writers out there that can accomplish a long writing day. I guess I’m a bit wimpy in that regard. I may sound a bit like a delicate flower (or a fussy hothouse orchid), but it’s how I manage to keep my energy high and enthusiasm intact to write a suspenseful story.
    With every story project, I’ve managed to learn a few things about myself and about my level of stress when writing. Being able to detach from a story in progress is so important – at least for my Type A personality type. Sounds simple, but it’s often very difficult. Once I’ve set the story in motion, it’s in my mind at every moment of the day even when I’m eating, sleeping, and relaxing. Yikes!
    I started to become prone to anxiety issues, so I’ve added to my day what I like to call my dream time. I take a couple of breaks throughout the day for about 5-10 minutes to become aware of what’s happening at that exact moment. No worrying about what I didn’t get done or what I need to get done, I just sit comfortably and breathe, completely absorbed in the here and now. I put myself in a comfortable place that makes me feel relaxed. I tend to gravitate to quiet outdoor places, especially at the beach, to hear the sounds and feel the breeze on my face. All of these photos were taken from places I love to visit regularly.
    It’s amazing, I feel refreshed and energized after my mini dream escape. For me, it’s how I can keep writing about stressful situations, heinous killers, and delve inside the criminal mind.
    What’s your dream place to relax in your mind?
    * * *
    Author Blog: http://authorjenniferchase.com/
    Crime Watch Blog: http://emilystonecrimewatch.wordpress.com/
    Book & Crime Talk: http://blogtalkradio.com/jennifer-chase
    Books: Compulsion Dead Game Dark Mind Silent Partner Screenwriting

    dimanche 9 septembre 2012

    ÉCRIRE 1

    Literary Agent Kate McKean on What Fiction Writers Can Learn From the Movies

    Literary agent Kate McKean shows us how your Netflix queue can teach you 10 important lessons about novel writing. (And here you thought you were just procrastinating . . . )
    Earlier, Kate shared the top 10 things agents and editors always want to see from authors.
    1. Get the plot moving quickly.
    In The Wizard of Oz, it doesn’t take Dorothy very long to get moving down the Yellow Brick Road. The first 10 minutes of the film may be a whirlwind of witches and Munchkins, but Dorothy quickly figures out that the Emerald City is the key to her goal of getting home. Your book, too, should get right down to business with the plot, as early in the narrative as possible, and show the reader the first step on the path to getting there.
    2. Your character has to want something—or better yet, more than one thing.
    In Sixteen Candles, Sam quietly lusts after hot, hunky Jake Ryan in his fancy red Porsche. Can’t you still just feel her longing for him? But that’s not all—she also wants someone to remember her 16th birthday, despite her sister’s wedding the next day. Two plotlines give a story depth and tension. What’s going to happen next?!, your reader will ask, as you expertly switch back and forth between the two story lines.
    3. Don’t forget the stakes.
    In the first Back to the Future movie, the stakes are very high. If Marty doesn’t get his parents together at the Enchantment Under the Sea dance, HE’LL NEVER BE BORN! If the erasure of one’s existence can’t motivate a character, nothing will. Giving your character something important to fight for will lend your story purpose and keep your reader reading. If your character cares about something important, your reader will, too.
    4. Thick dialect is not your friend.
    Remember that Guy Ritchie movie Snatch and Brad Pitt’s almost unintelligible Irish Gypsy accent? “Toiksh. Da foit ay twoice da soice.” Come again? That’s what it sounds like when you use too much dialect in your written work, too. It might sound right in your head, but to the rest of us, it’s gibberish. (P.S. Translated, that’s, “Turkish. The fight is twice the size.”)
    5. Pay close attention to POV.
    Spoiler Alert: in Fight Club, Brad Pitt’s Tyler Durden and Ed Norton’s nameless character are the same person. I know! But when you go back and watch the movie, you’ll notice that what Tyler sees and what the narrator sees are the same thing. There’s only one point of view there, and it’s strictly the narrator’s. Go watch it again, and then think about how you’re using POV in your own work. Are you head-hopping? Are you being true to the POV you’ve established?
    6. Make it worth it.
    If your plot and world-building are complicated and intricate, even if it’s all flashy and interesting and wows the reader—it better pay off in the end. If you don’t know what I mean, watch Inception.
    7. Twist it around.
    There is perhaps no more famous plot twist than when Darth Vader reveals he’s really Luke Skywalker’s father in Star Wars. Let surprising things happen in your work, too! As long as it makes sense in the world of your book and the reader buys it, don’t be afraid to turn your plot upside down.
    8. Let the reader fall in love with your character.
    Let’s be honest, Ferris Bueller is kind of a jerk. He gets away with everything. He destroys his best friend’s dad’s fancy car. He wreaks havoc in downtown Chicago. But we still love him. Why? Because he’s charming and funny and we know deep down he’s just an innocent scamp. (Besides being totally adorable, too.) While a sharp quip and a wink won’t get your characters out of a jam all the time, if you can make the reader fall in love with your character, many flaws will be forgiven.
    9. Even when the reader knows what’s going to happen, keep them in suspense.
    If the Titanic hadn’t sunk in Titanic, the movie would have. <Titanic joke!>. And even though we all knew how it would end, we couldn’t stop watching. Would Rose and Jack survive? Would love conquer all? When you’re crafting your own story, make sure there’s a thread of suspense throughout. Otherwise, your reader will abandon ship.
    10. Is it all about you?
    Make sure your novel is not a home movie. Is your writing just a way for you to show off and have the stage? Exorcise your demons? Right the wrongs of your past? Do you just want to be a star, the events of your life thinly veiled under cover of “fiction”? I, too, want to get back at that jerk from my English class, but that doesn’t mean readers of my novel care as much as I do about it. Think of the reader as you write, and make sure you consider her entertainment, comfort, and investment—not just your own self-interest.
    Kate McKean is a literary agent at the Howard Morhaim Literary Agency. She tweets at @kate_mckean. She’s writing a YA novel, too, so she feels your pain.








    samedi 8 septembre 2012

    Kaïken de Jean-François Grangé

       

    Kaïken de Jean-Christophe Grangé : l'âme d'un samouraï

    CRITIQUE LITTÉRAIRE - Rencontre avec le maître du thriller français qui signe un roman très personnel dans lequel il évoque sa passion pour le Japon.

    Désolé, cette vidéo n'est pas disponible sur votre appareil.

    Jamais Jean-Christophe Grangé n'avait mis autant de lui-même dans un de ses romans. Bien sûr, l'ancien grand reporter, devenu chef de file des auteurs de thrillers français, dans la foulée de son premier gros succès, Les Rivières pourpres paru en 1998, a souvent puisé son inspiration dans ses reportages. Mais, cette fois-ci, le romancier à succès aborde un sujet particulièrement intime pour lui, puisqu'il s'agit du Japon, le pays de sa compagne..
    «C'est vrai qu'avec l'âge j'avais envie d'évoquer des thèmes plus personnels. Or, j'ai une passion depuis toujours pour la culture nippone et je vis avec une Japonaise qui est mannequin et comédienne», confie l'écrivain de cinquante et un ans.
    Mais attention, Kaïken, dont le titre fait référence au poignard avec lequel les femmes de samouraï se suicidaient, n'a rien d'une bluette sur la vie d'un couple franco-japonais. Il s'agit bien d'un thriller haletant et violent, comme a toujours su les écrire Grangé. Même si, cette fois-ci, l'auteur s'est glissé dans la peau d'un flic parisien, Olivier Passan, dont la femme, Naoko, est japonaise. Grâce à cette spécificité, l'auteur donne au roman une formidable authenticité.
    Ce policier atypique, «borderline» à souhait comme les aime Grangé, trouve dans le mythe lié aux samouraïs une aide spirituelle pour lutter contre le mal. Une inspiration qui lui est particulièrement utile au moment où un tueur en série sanguinaire menace sa femme et ses deux jeunes enfants… Au fil de son enquête, de Paris à Nagasaki, le flic découvrira l'âme profonde et inquiétante, ancrée dans la tradition nippone, de son épouse. Une femme qu'il croyait pourtant si moderne. Avec, en prime, une chute spectaculaire très réussie, relevée d'une pointe d'humour.
    Grangé utilise son expérience personnelle pour décrire le décalage qui existera toujours entre un Français, aussi passionné soit-il par le Japon, et une Japonaise: «Naoko n'a pas besoin, elle, contrairement à Passan, d'étudier les samouraïs sous toutes les coutures pour les comprendre. Tout simplement parce qu'elle a leur culture, leurs repères, dans le sang.»

    À l'origine du mal

    Notons que, si ce roman représente une vraie nouveauté dans l'œuvre du romancier, toutes ses obsessions, déjà présentes dans ses précédents livres le sont ici à nouveau. «J'ai toujours eu le sentiment que le plus grave problème pour l'être humain était celui de la quête de son identité, de ses origines. C'est quelque chose de viscéral chez moi. C'est par ce biais que je cherche à découvrir d'où vient le mal», dit l'écrivain.
    Et l'ancien journaliste sait ne pas tomber dans le panneau d'une simplification manichéenne. Ainsi Passan, dont l'enfance d'orphelin fut chaotique, a réussi à ne pas mal tourner. Malgré ses excès et ses difficultés, il est parvenu à se forger une existence positive, à la force du poignet, dans la police. Par contre, le suspect numéro un, lui aussi malmené dans ses jeunes années, n'a pas su trouver d'issue autre que dans les meurtres. L'auteur ne juge pas ses personnages. Il se contente de décrire leurs faits et gestes qui parlent d'eux-mêmes. Entre les lignes, on comprend que Grangé veut croire qu'il n'y a pas de fatalité, de déterminisme insurmontable.
    Avec Kaïken, celui qui publia son premier roman, Le Vol des cigognes, en 1994, prouve que son envie d'écrire reste intacte. «J'ai toujours le feu sacré, mon enthousiasme est entier», dit celui qui se considère comme un artisan passionné et conscient de sa situation privilégiée.

    vendredi 7 septembre 2012

    7 ans après de Guillaume Musso

           
    Un divorce les avait séparés…
    … le danger va les réunir
    Artiste bohème au tem­pé­ra­ment de feu, Nikki fait irrup­tion dans la vie sage et bien rangée de Sebastian. Tout les oppose, mais ils s’aiment pas­sion­né­ment. Bientôt, ils se marient et don­nent nais­sance à des jumeaux : Camille et Jeremy.
    Pourtant, le mariage tourne court : repro­ches, trom­pe­ries, mépris ; la haine rem­place peu à peu l’amour. Au terme d’un divorce ora­geux, chacun obtient la garde d’un des enfants : Sebastian éduque sa fille avec une grande rigueur alors que Nikki par­donne faci­le­ment à son fils ses écarts de conduite.
    Les années pas­sent. Chacun a refait sa vie, très loin de l’autre. Jusqu’au jour où Jeremy dis­pa­raît mys­té­rieu­se­ment. Fugue ? Kidnapping ? Pour sauver ce qu’elle a de plus cher, Nikki n’a d’autre choix que de se tour­ner vers son ex-mari qu’elle n’a pas revu depuis sept ans. Contraints d’unir leurs forces, Nikki et Sebastian s’enga­gent alors dans une course-pour­suite, retrou­vant une inti­mité qu’ils croyaient perdue à jamais.
    Des rues de Paris au coeur de la jungle ama­zo­nienne
    Un thril­ler impla­ca­ble brillam­ment cons­truit
    Un couple inou­blia­ble pris dans un engre­nage infer­nal

    « Une réu­nion de famille en forme de thril­ler, aussi hale­tante qu’ori­gi­nale. Guillaume Musso sur­prend jusqu’à la toute der­nière page. »Jérôme Vermelin, Metro

    INTERVIEW AVEC L'AUTEUR

    Votre nouveau roman s’ouvre sur une citation d’Alfred Hitchcock. Le « maître du suspense » anglo-américain a-t-il été une de vos sources d’inspiration pour ce livre ?
    À l’origine de l’écriture de Sept ans après…, il y a en effet l’envie de jouer avec les codes du suspense en élaborant une histoire distillant certaines obsessions hitchcockiennes. « Mon héros, disait Hitchcock, est un homme ordinaire à qui il arrive des choses étranges. » D’où l’idée de partir de ce couple de New-Yorkais, Nikki et Sebastian, divorcés depuis 7 ans après s’être passionnément aimés, et de le confronter à la disparition mystérieuse de son fils. En commençant à enquêter sur ce qu’ils pensent d’abord n’être qu’une banale fugue d’adolescent, ils vont se faire happer par une situation qui les dépasse.
    Brutalement, cette histoire qui avait débuté comme une chronique familiale bascule dans le thriller lorsqu’ils se retrouvent accusés de meurtre. Fugitifs malgré eux, Nikki et Sebastian vont peu à peu se rendre compte que la disparition de leur fils n’est que la partie visible d’un engrenage infernal aux ramifications inattendues.
    Si la thématique et la structure de l’histoire sont clairement celles du thriller, le ton du roman incorpore de nombreuses touches d’humour…
    C’est vrai, notamment au détour de joutes verbales dans lesquelles se lance ce couple qui s’aime encore sans jamais se le dire. Dans un roman à suspense, l’humour permet aussi de ménager des pauses dans le crescendo de la tension pour ne pas être artificiellement sur la corde raide pendant 400 pages.
    Là encore, les modèles indépassables sont pour moi les couples hitchcockiens : que l’on songe par exemple à la complicité entre James Stewart et Grace Kelly dans Fenêtre sur cour ou à l’alchimie glamour unissant Cary Grant à Eva Marie Saint dans La Mort aux trousses.
    Justement, en parlant de couple, votre roman peut aussi se lire comme une « comédie du remariage » contemporaine.
    C’est en effet une autre de mes références revendiquées. Depuis longtemps, je suis un grand admirateur de la screwball comedy hollywoodienne : ces films américains sortis dans les années 30 et 40 – souvent d’ailleurs avec Cary Grant et Katharine Hepburn – qui posèrent les bases de la comédie romantique. J’en aime le rythme soutenu, les répliques pleines d’esprit et le renversement de rôles au sein du couple qui fait du personnage féminin l’élément moteur de l’action. Parmi ces films, mes préférés sont effectivement les « comédies du remariage » dont les exemples les plus connus sont His Girl Friday d’Howard Hawks et The Philadelphia Story de Leo McCarey. Ces films mettent en scène un couple séparé ou divorcé qui, pendant toute la durée de l’action, va vivre un parcours initiatique, une sorte de « jeu du chat et de la souris » qui lui donnera la possibilité de se retrouver.
    C’est exactement ce qui arrive à mes héros, Nikki et Sebastian. Après un divorce houleux et traumatisant, chacun avait bien pris soin de reconstruire sa vie le plus loin possible de l’autre, mais lorsque leur fils disparaît, ils n’ont plus d’autre choix que de collaborer et d’unir leurs forces retrouvant malgré eux une intimité qu’ils avaient tout fait pour oublier.
    Je trouve cette thématique des retrouvailles beaucoup plus riche et complexe que les comédies romantiques formatées qui mettent habituellement en scène un homme et une femme au début de leur histoire d’amour lorsque tout est encore neuf et beau. Ici, le couple a déjà un passé commun et chacun connaît les forces et les faiblesses de l’autre. Dès lors, l’intrigue devient presque un prétexte pour créer des situations qui vont permettre à ce couple de renaître de ses cendres, de se réinventer et de trouver un nouvel équilibre.
    L’action du roman est très resserrée. Pendant quelques jours, vos personnages sont plongés dans des univers, dont ils ne maîtrisent pas les codes : les bas-fonds de Brooklyn, le Paris interlope, Rio, la forêt amazonienne… Pourquoi un tel choix ?
    Parce que l’omniprésence du danger et de l’inconnu va jouer pour mes deux héros comme un révélateur de personnalité. Nikki a du cran. C’est une femme guerrière, combative et physique alors que Sebastian est un homme plus pondéré, plus cérébral et beaucoup moins doué pour l’action.
    Cet antagonisme et les conflits qu’il génère me permettent, au début du roman, de mettre en scène des oppositions marquées, ce qui est toujours intéressant en termes d’efficacité des dialogues et de présentation des personnages. Puis, au fur et à mesure que l’intrigue avance et que le danger se fait plus fort, chacun va se remettre en question et accomplir une sorte de trajectoire accélérée qui ouvrira la voie à un rapprochement et à une complémentarité, condition sine qua non pour le couple d’avoir une chance de retrouver son fils.
    Vous avez été en 2011 le romancier français le plus lu et vous connaissez le succès depuis 2004. Le titre de votre dernier roman, Sept ans après…, sonne justement comme un rappel de votre premier succès, Et après…. Faut-il y voir une volonté de mesurer le chemin accompli ?
    Un simple clin d’œil tout au plus. Il est vrai que Sept ans après… a été écrit en grande partie pendant l’année 2011, soit 7 ans après le succès de Et après... Il est vrai aussi que ces années auront été intenses, vécues à la fois dans le bouillonnement créatif et les rencontres avec les lecteurs en France et à l’étranger.
    Mais ma nature me porte à toujours me projeter vers l’avenir, d’autant plus qu’il n’y a chez moi aucune lassitude dans l’écriture. J’y prends au contraire de plus en plus de plaisir et je sais désormais que j’écrirai encore pendant des années. D’abord parce que j’ai de nombreuses idées de roman « en réserve » et ensuite parce que je suis impatient d’explorer de nouveaux territoires de création. À une époque saturée d’écrans, de zappings et de technologie, j’aime l’idée que de simples mots posés sur le papier puissent provoquer du rêve, de la peur, des émotions...
    Depuis trois romans, vous avez abandonné la dimension surnaturelle qui imprégnait vos premiers livres pour une veine plus policière. Est-ce un renoncement définitif ?
    En ce moment, il est vrai que mon genre de prédilection est le roman à suspense, car il permet de concilier le plaisir de lecture avec la possibilité de traiter – de façon peut-être plus mature qu’avec le surnaturel – de certains thèmes qui me sont chers : la famille, le couple, les transformations du monde, les dérèglements de l’humain. Mais mon grand plaisir reste de mélanger les genres. C’est, je crois, ce qui fait mon originalité : jouer avec les codes et revisiter certains thèmes en essayant de les traiter de manière novatrice. Je fais aussi très attention à ce que mon écriture ne devienne pas mécanique. Plutôt mourir que d’écrire deux fois le même livre, car le plaisir de l’écriture tient aussi à celui de savoir innover et de parvenir à se surprendre soi-même.
    Justement, au fil des années, votre méthode d’écriture a-t-elle changé ?
    Comme un artisan, disons que je maîtrise beaucoup plus mon savoir-faire. Mes histoires ont des intrigues plus denses et mes personnages sont plus nuancés. Ce qui n’a pas changé, c’est mon attachement à ce que mes romans procurent un plaisir de lecture et offrent un vrai moment d’évasion. Ma priorité reste donc le côté addictif de l’histoire, la volonté d’adopter une narration moderne qui entraîne le lecteur dans mon univers.
    Cela dit, le processus de création reste toujours très mystérieux : une étincelle, des flashs qui fusent, des idées qui s’imbriquent et s’agrègent pour, petit à petit, former la trame d’une histoire…
    Concernant l’écriture proprement dite, le genre qui est le mien m’impose de mettre en place une ossature solide et d’être vigilant à la cohérence de l’intrigue, mais je me lance désormais beaucoup plus rapidement dans la rédaction. Je me laisse guider par le déroulement de l’histoire et je me fais davantage confiance pour trouver des solutions en cas de blocage. Beaucoup de rebondissements s’imposent dorénavant pendant la rédaction du roman.
    Cette spontanéité et cette assurance sont relativement nouvelles chez moi. Si elles impliquent une plus grande incertitude, elles ont aussi quelque chose de plus instinctif et pour tout dire, de plus jubilatoire !

    J'adore ce dernier roman de Musso. Son meilleur à date. Un véritable thriller: pas de fantastique ou de romance à l'eau de rose comme il nous en offre parfois. Et ses deux personnages principaux ne sont pas des super-héros ou des anges réincarnés, non, Nikki et Sebastian sont réels et pleins de défauts. Et en plus, ce qui ne gâche rien, vous ne devinerez en aucun temps la fin de cette intrigue. Bonne lecture.