dimanche 8 avril 2012

Parfum d'enfance, Miel pour salauds de Lolita Leblanc


Ce récit, écrit sans censure et sans tabou, traite d’un sujet lourd de sens qui vous fera vivre une gamme d’émotions allant de la rage à la compassion mais aussi à l’espoir.
Salut! Je m'appelle Destiné. Un misérable prénom. Vous pensez que je me plains, que j'exagère. Vous n'avez pas idée...

Depuis l'aube des temps, j'étais préDestinée à souffrir. Destinée à me faire battre, à me faire humilier... à subir les assauts d'un détraqué, d'un salaud de la pire espèce. Destinée à vivre isolée, meurtrie. À n'être qu'une créature qui tente d'apprivoiser une succession de jours inutiles, vides... absents de tendresse.
Second livre pour Lolita Leblanc, ce récit saura toucher même l’être le plus impénétrable. «Je suis certaine que ce roman permettra à des personnes qui ont connu l’inceste d’oser le dire» affirme la romancière à l’imagination très fertile. Pour parler de l’inceste, il faut le traiter d’une manière choc, pas autrement. Coeur sensible, votre défi sera de tenir jusqu’à la dernière ligne.
«Les plus beaux souvenirs de notre enfance sont souvent les moments magiques que nous avons eus avec notre famille» souligne Chantal Morin responsable des Éditions de l’Interdit

Pauvre Destiné
On dirait la petite fille aux allumettes, tant il y a de misérabilisme dans la vie de cette jeune fille hypothéquée à vie par le fait qu’elle est une victime, une de trop, de l’inceste. Un rapport parental s’accompagnant de violence que l’auteure Lolita Leblanc ne nous épargne pas. On peut mieux mesurer l’abîme de vie de quelqu’un qui a fait l’expérience de cette mort intérieure. Ce roman qui a force de documentaire tant il reflète la réalité d’un crime par trop répandu. Le fameux secret des familles. Et reconnaissons les mérites de la romancière de trouver le mot juste, le mot fort à chaque ligne.